Les feuilles terminales d’un plant d’aubergine (Solanum melongena) présentent des brûlures sur la presque totalité du limbe, confluentes en plusieurs endroits de sorte que les plages brûlées ont laissé place à des trous (aspect grignoté). Les tissus du limbe ont un aspect gaufré; la texture et la forme en sont altérées. Le DUAL II MAGNUM (S-métolachlore) peut provoquer des dommages aux cultures chez lesquelles il est homologué, qui débutent par un jaunissement internervaire, suivi d’un brunissement et la nécrose des tissus. Le dosage chimique réalisé a détecté une concentration assez élevée de l’herbicide dans les tissus de l’aubergine. Par ailleurs, aucun des virus testés n'a été détecté dans les feuilles de cet échantillon. Les conditions fraîches et humides pourraient avoir contribué à ralentir la métabolisation du produit dans la plante et exacerber les symptômes sur celle-ci.

Les feuilles terminales d’un plant d’aubergine (Solanum melongena) présentent des brûlures sur la presque totalité du limbe, confluentes en plusieurs endroits de sorte que les plages brûlées ont laissé place à des trous (aspect grignoté). Les tissus du limbe ont un aspect gaufré; la texture et la forme en sont altérées. Le DUAL II MAGNUM (S-métolachlore) peut provoquer des dommages aux cultures chez lesquelles il est homologué, qui débutent par un jaunissement internervaire, suivi d’un brunissement et la nécrose des tissus. Le dosage chimique réalisé a détecté une concentration assez élevée de l’herbicide dans les tissus de l’aubergine. Par ailleurs, aucun des virus testés n'a été détecté dans les feuilles de cet échantillon. Les conditions fraîches et humides pourraient avoir contribué à ralentir la métabolisation du produit dans la plante et exacerber les symptômes sur celle-ci.

Les feuilles terminales d’un plant d’aubergine (Solanum melongena) présentent des brûlures sur la presque totalité du limbe, confluentes en plusieurs endroits de sorte que les plages brûlées ont laissé place à des trous (aspect grignoté). Les tissus du limbe ont un aspect gaufré; la texture et la forme en sont altérées. Le DUAL II MAGNUM (S-métolachlore) peut provoquer des dommages aux cultures chez lesquelles il est homologué, qui débutent par un jaunissement internervaire, suivi d’un brunissement et la nécrose des tissus. Certains cultivars sont plus sensibles que d’autres. Le dosage chimique réalisé a détecté une concentration assez élevée de l’herbicide dans les tissus de l’aubergine. Par ailleurs, aucun des virus testés n'a été détecté dans les feuilles de cet échantillon. Les conditions fraîches et humides pourraient avoir contribué à ralentir la métabolisation du produit dans la plante et exacerber les symptômes sur celle-ci.

Les feuilles terminales d’un plant d’aubergine (Solanum melongena) présentent des brûlures sur la presque totalité du limbe, confluentes en plusieurs endroits de sorte que les plages brûlées ont laissé place à des trous (aspect grignoté). Les tissus du limbe ont un aspect gaufré; la texture et la forme en sont altérées. Le DUAL II MAGNUM (S-métolachlore) peut provoquer des dommages aux cultures chez lesquelles il est homologué, qui débutent par un jaunissement internervaire, suivi d’un brunissement et la nécrose des tissus. Le dosage chimique réalisé a détecté une concentration assez élevée de l’herbicide dans les tissus de l’aubergine. Par ailleurs, aucun des virus testés n'a été détecté dans les feuilles de cet échantillon. Les conditions fraîches et humides pourraient avoir contribué à ralentir la métabolisation du produit dans la plante et exacerber les symptômes sur celle-ci.

Les feuilles terminales d’un plant d’aubergine (Solanum melongena) présentent des brûlures sur la presque totalité du limbe, confluentes en plusieurs endroits de sorte que les plages brûlées ont laissé place à des trous (aspect grignoté). Les tissus du limbe ont un aspect gaufré; la texture et la forme en sont altérées. Le DUAL II MAGNUM (S-métolachlore) peut provoquer des dommages aux cultures chez lesquelles il est homologué, qui débutent par un jaunissement internervaire, suivi d’un brunissement et la nécrose des tissus. Le dosage chimique réalisé a détecté une concentration assez élevée de l’herbicide dans les tissus de l’aubergine. Par ailleurs, aucun des virus testés n'a été détecté dans les feuilles de cet échantillon. Les conditions fraîches et humides pourraient avoir contribué à ralentir la métabolisation du produit dans la plante et exacerber les symptômes sur celle-ci.

Les feuilles terminales d’un plant d’aubergine (Solanum melongena) présentent des brûlures sur la presque totalité du limbe, confluentes en plusieurs endroits de sorte que les plages brûlées ont laissé place à des trous (aspect grignoté). Les tissus du limbe ont un aspect gaufré; la texture et la forme en sont altérées. Le DUAL II MAGNUM (S-métolachlore) peut provoquer des dommages aux cultures chez lesquelles il est homologué, qui débutent par un jaunissement internervaire, suivi d’un brunissement et la nécrose des tissus. Le dosage chimique réalisé a détecté une concentration assez élevée de l’herbicide dans les tissus de l’aubergine. Par ailleurs, aucun des virus testés n'a été détecté dans les feuilles de cet échantillon. Les conditions fraîches et humides pourraient avoir contribué à ralentir la métabolisation du produit dans la plante et exacerber les symptômes sur celle-ci.

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Description

Les herbicides du groupe 15 sont des inhibiteurs des acides gras à très longues chaînes, ayant un rôle important dans la synthèse des lipides, la division cellulaire, le développement de la cuticule et la régulation de la morphologie cellulaire. Ils incluent huit familles chimiques dont les : chloroacétamides (diméthénamide-P (ex. : FRONTIER MAX)); thiocarbamates (triallate (ex. : AVADEX), EPTC (ex. : EPTAM)); oxycétamides (flufénacet (ex. : DEFINE DF); isoxazolines (pyroxasulfone (ex. : ZIDUA). On y retrouve plus de 42 ingrédients actifs. Ce sont des herbicides systémiques. Ils sont absorbés par le coléoptile, l’hypocotyle ou l’épicotyle, selon une diffusion passive. Ils s’accumulent dans les parties végétatives. La germination n’est pas inhibée par ces herbicides mais ceux-ci agissent sur les premiers stades de la germination, soit dans l’élongation primaire de la tige et son émergence du sol. Les espèces sensibles ne réussissent pas émerger ou meurent rapidement suite à la formation des cotylédons.

Ce groupe d’herbicide a une action résiduelle qui procure généralement un effet herbicide sur les graminées annuelles pendant toute la saison de croissance. La durée de l’activité résiduelle dépend de plusieurs facteurs dont, entre autres : le taux d’application (directement proportionnel); le moment d’application (application plus tardive amène un effet résiduel plus tardif); la température et l’humidité (leur augmentation diminue l’effet résiduel); les pluies abondantes (diminuent l’effet résiduel); l’incorporation et la profondeur d’incorporation (diminuent leur dégradation). L’utilisation de ce groupe d’herbicides dans des sols grossiers, avec un faible taux de matière organique, augmente les risques potentiels de dommages à la culture.

Ces herbicides persistent quelques semaines dans le sol, se liant modérément à l’argile et à la matière organique du sol. Généralement, le lessivage n’est pas problématique mais ce groupe d’herbicides se retrouve fréquemment dans les résultats d’analyses d’eau souterraines.

La résistance des plantes au S-métolachlore a été a été rapportée aux États-Unis chez des populations d’amarante tuberculée (Amaranthus tuberculatus) et d’amarante de Palmer (A. palmeri). Aucun cas de résistance à cette matière active n’a été observée au Canada.

Cas DUAL II MAGNUM (S-métolachlore) – Le DUAL II MAGNUM est un herbicide appartenant à la famille chloroacétamides. La matière active de cet herbicide, le S-métolachlore, est utilisée pour lutter contre diverses mauvaises herbes à feuilles larges et les graminées dans le maïs, le soya et les légumineuses, les légumes, les arbres fruitiers, petits fruits et quelques autres cultures. Il est utilisé en pré-levée des adventices et démontre une bonne persistance d’action, étant absorbé par les jeunes pousses et les racines. Son effet phytotoxique résulte en l’inhibition de la bio-synthèse des acides gras à très longue chaîne. Il s’ensuit une rupture des cellules membranaires dans les zones de croissance active, laquelle s’effectue suite à la germination. Les plantules sensibles au S-métolachlore, qui réussissent à émerger des sols traités, deviennent déformées, tordues. L’herbicide est absorbé principalement par la tige en croissance (coléoptile, hypocotyle, épicotyle) et un peu par les racines.

Le S-métolachlore est modérément persistant et est modérément mobile dans les sols, ce qui fait qu’il présente un potentiel de lessivage élevé. Il est susceptible de contaminer l'eau souterraine par lixiviation. Cet herbicide a été détecté dans la plupart des échantillons d’eau prélevés entre 1992 et 2004 dans les eaux de surface de certaines rivières du Québec.

La résistance des plantes au S-métolachlore a été a été rapportée aux États-Unis chez des populations d’amarante tuberculée (Amaranthus tuberculatus) et d’amarante de Palmer (A. palmeri). Aucun cas de résistance à cette matière active n’a été observée au Canada.

Ne pas confondre

La phytotoxicité par les herbicides du groupe 15 (les chloroacétamides) pourrait être confondue avec les symptômes provoqués par d’autres groupes d’herbicides comme les herbicides auxiniques (ex: dicamba, 2,4-D) lesquels affectent uniquement les nouvelles feuilles. Aussi, des facteurs de stress pour la culture tels que l’encroûtement du sol, les températures froides ainsi qu’un semis trop profond, pourraient causer des symptômes similaires. Les symptômes de phytotoxicité avec ce groupe d'herbicides pourraient aussi être confondus avec les dommages causés par le nématode des tiges et des bulbes (Ditylenchus dipsaci) ou des carences minérales.

Prévention

Pour diminuer les risques de phytotoxicité sur la culture, il faut éviter d’appliquer les herbicides du groupe 15 : en semis profond; en conditions froides et humides; à des doses élevées; en sols à texture fine avec un faible taux de matière organique; sur sol encroûté; et avec des hybrides sensibles; certaines restrictions de cultures l’année suivante avec certaines matières actives (ex : pyroxasulfone). De plus, il faut toujours respecter les consignes inscrites sur l’étiquette et bien nettoyer le pulvérisateur.

Dommage

Semence : germination difficile.

Plantule : déformée, chétive, rabougrie, retard de croissance ((P. Sikkema). Les graminées peuvent émettre leurs feuilles sous le sol et les tigelles prennent un aspect anormal lorsque les feuilles ne se déploient pas correctement.

Tiges : tigelles rabougries, déformées; symptômes plus sévères en certaines conditions (semis profond, conditions froides et humides; doses élevées; sols à texture fine avec faible taux de matière organique; sol encroûté; hybrides sensibles).

Feuille : suite au traitement en prélevée, présence de malformation de type enroulement anormal ou en forme de crochet ou absence de déploiement des feuilles, tissus foliaires gaufrés ou plissés, pinçage à l’apex des feuilles; chloroses et nécroses marginales. En post-levée, des feuilles difformes, tordues, étroites et enroulées en spirale peuvent apparaître sur les plantules.

Collet : présence de malformation de type gonflement ou déformation en forme de crochet.

Racine : système racinaire peu développé, brun, extrémité renflée des racines, pourriture. Les racines secondaires et les poils absorbants sont presque inexistants.

Références et liens

Scalla, R. et coll. (1991). Les herbicides : mode d’action et principes d’utilisation. Paris : Institut national de la recherche agronomique INRA (Éditeur). Collection : du labo au terrain. Paris, France. 450 pp.

Shaner D.L. (Ed) (2014). S-metolachlor. Dans Herbicide handbook. 10e éd. Weed science society of America, Lawrence, Kansas. 405-408

Fiche matière active – S-métolachlore

Herbicide Mode of Action and Injury Symptoms (orst.edu)

Long Chain Fatty Acid Inhibitors University of Carolina