Potyvirus (group)
À la face inférieure d’une feuille de bégonia dichroa cultivé en serre, présence de taches avec un large halo brun foncé, d’aspect liégeux. Les taches longent régulièrement les nervures ou sont situées entre celles-ci. Chaque tache à la face inférieure se trouve vis-à-vis une tache à la face supérieure. Les tests de laboratoire ont révélé la présence d’un virus appartenant au groupe des Potyvirus.
Une vue rapprochée de la face inférieure d’une feuille de bégonia dichroa cultivé en serre montre la présence de taches avec un large halo brun foncé, d’aspect liégeux. Les taches longent régulièrement les nervures ou sont situées entre celles-ci. Chaque tache à la face inférieure se trouve vis-à-vis une tache à la face supérieure. Les tests de laboratoire ont révélé la présence d’un virus appartenant au groupe des Potyvirus.
À la face supérieure d’une feuille de bégonia dichroa cultivé en serre, présence d’une mosaïque sévère provenant d’une densité élevée de taches circulaires, jaune verdâtre et mesurant quelques millimètres de diamètre. Il y a un point pâle au centre de ces taches et un fin anneau rougeâtre tout autour. Les tests de laboratoire ont révélé la présence d’un virus appartenant au groupe des Potyvirus.
Une vue rapprochée d’une feuille de bégonia dichroa cultivé en serre montre une partie de la mosaïque sévère qui affecte la face supérieure. La mosaïque provient d’une densité élevée de taches circulaires, jaune verdâtre et mesurant quelques millimètres de diamètre. Il y a un point pâle au centre de ces taches et un fin anneau rougeâtre tout autour. Les nervures sont parfois rougeâtres. Les tests de laboratoire ont révélé la présence d’un virus appartenant au groupe des Potyvirus.
À la face supérieure d’une feuille de bégonia dichroa cultivé en serre, présence de taches beiges avec un large halo brun foncé, d’aspect liégeux. Les taches longent régulièrement les nervures ou sont situées entre celles-ci. Chaque tache à la face supérieure se trouve vis-à-vis une tache à la face inférieure. Les tests de laboratoire ont révélé la présence d’un virus appartenant au groupe des Potyvirus.
Une vue rapprochée de la face supérieure d’une feuille de bégonia dichroa cultivé en serre montre la présence de taches beiges avec un large halo brun foncé, d’aspect liégeux. Les taches longent régulièrement les nervures ou sont situées entre celles-ci. Chaque tache à la face supérieure se trouve vis-à-vis une tache à la face inférieure. Les tests de laboratoire ont révélé la présence d’un virus appartenant au groupe des Potyvirus.
Bégonias - Potyvirus (groupe)
Bégonias - Potyvirus (groupe)
Bégonias - Potyvirus (groupe)
Bégonias - Potyvirus (groupe)
Bégonias - Potyvirus (groupe)
Bégonias - Potyvirus (groupe)
Description

Le groupe des Potyvirus comprend plus de 200 virus dont le tiers infecte les plantes ornementales. Les maladies virales sont occasionnelles, mais causent des dommages sévères d’une grande importance économique. Les symptômes apparaissent généralement en foyer une à deux semaines après l’inoculation.

Cycle de la vie

Les Potyvirus sont transmis principalement par plusieurs espèces de pucerons selon le mode non persistant, ce qui signifie que le virus ne se multiplie pas à l’intérieur du vecteur et qu'il est transmis uniquement par le stylet du puceron. Les pucerons transmettent la maladie d’un plant infecté à un plant sain en se nourrissant sur lui pendant moins d’une minute. Le puceron vert du pêcher (Myzus persicae) est le plus fréquemment rapporté. Les autres modes de transmission incluent le pollen, l’inoculation mécanique, car le virus est systémique et peut être transmis par la sève présente sur les outils, la machinerie ou les travailleurs et la multiplication de plantes virosées (greffage) dans le cas des plantes ornementales.

Symptômes et dommages

La diversité des symptômes varie selon la souche de virus, l’hôte, le stade de développement de la plante lors de l’infection et des facteurs environnementaux. Voici les principaux symptômes rapportés.
 
Feuille : présence de jaunissement, de mosaïques ou marbrures, de taches jaunes ou en anneaux, d’une décoloration des nervures, de stries en bandes parallèles aux nervures, de nécroses ou de déformations (pustules vert foncé entre les nervures, gaufrage, feuilles enroulées en forme de cuillère, tordues, etc.).
 
Fleur : la floraison peut être prématurée, les fleurs décolorées, petites ou déformées.
 
Plante entière : la vigueur des plantes est réduite et elles peuvent être rabougries.

Ne pas confondre

Les symptômes causés par les Potyvirus peuvent être confondus avec ceux d’une phytotoxicité par les herbicides.

Méthodes de lutte

Pour limiter la propagation des virus, il faut utiliser des semences certifiées exemptes de virus, mais la méthode la plus efficace consiste à employer des cultivars résistants lorsqu’ils sont disponibles. Éliminer les plantes virosées, les volontaires, les mauvaises herbes et les plantes susceptibles d’attirer les pucerons en champ et contrôler les pucerons vecteurs.
 
Pour contrôler les pucerons près des serres, le blé peut être cultivé comme plante-abri. Il fournit des sites de nourritures aux pucerons. Lorsque ces derniers se nourrissent, le virus présent sur leur stylet est dilué par la sève du blé et perd son pouvoir infectieux.