L’épiderme des carottes provenant d’un entrepôt présente des zones de pourriture molle qui progresse dans les racines. Les tissus se désagrègent dans ces zones. Les tests de laboratoire ont révélé la présence de bactéries secondaires et des levures. Les bactéries secondaires n’ont pas la capacité de pénétrer directement les tissus végétaux sains, car elles ne sont pas pectinolytiques, mais peuvent dégrader des tissus déjà endommagés. Quant aux levures, elles sont rapportées pour causer des pourritures d’entreposage chez la carotte. Leur développement est favorisé par des conditions chaudes et humides. Des pourritures liées aux levures apparaissent généralement lorsque les conditions d’entreposage sont inadéquates en matière de température et de ventilation.
 
La conseillère agricole mentionne que ces carottes ont été cultivées, récoltées et lavées en Géorgie aux États-Unis et par la suite, expédiées au Québec où elles ont été emballées. Une fois ensachées, plus de 50 % des carottes ont présenté des zones de pourritures molles aqueuses. Le dépérissement a été très rapide. Lors de la production en Géorgie, les champs de carottes ont subi un épisode de gel. Il est probable que le gel subit lors de la saison de croissance ait endommagé les tissus et généré des voies d’entrées pour les levures et les bactéries secondaires.
L’épiderme des carottes provenant d’un entrepôt présente des zones de pourriture molle qui progresse dans les racines. Les tissus se désagrègent dans ces zones. Les tests de laboratoire ont révélé la présence de bactéries secondaires et des levures. Les bactéries secondaires n’ont pas la capacité de pénétrer directement les tissus végétaux sains, car elles ne sont pas pectinolytiques, mais peuvent dégrader des tissus déjà endommagés. Quant aux levures, elles sont rapportées pour causer des pourritures d’entreposage chez la carotte. Leur développement est favorisé par des conditions chaudes et humides. Des pourritures liées aux levures apparaissent généralement lorsque les conditions d’entreposage sont inadéquates en matière de température et de ventilation.
 
La conseillère agricole mentionne que ces carottes ont été cultivées, récoltées et lavées en Géorgie aux États-Unis et par la suite, expédiées au Québec où elles ont été emballées. Une fois ensachées, plus de 50 % des carottes ont présenté des zones de pourritures molles aqueuses. Le dépérissement a été très rapide. Lors de la production en Géorgie, les champs de carottes ont subi un épisode de gel. Il est probable que le gel subit lors de la saison de croissance ait endommagé les tissus et généré des voies d’entrées pour les levures et les bactéries secondaires.
Une vue rapprochée de l’épiderme d’une carotte provenant d’un entrepôt présente des zones de pourriture molle qui progresse dans la racine. Les tissus se désagrègent dans ces zones. Les tests de laboratoire ont révélé la présence de bactéries secondaires et des levures. Les bactéries secondaires n’ont pas la capacité de pénétrer directement les tissus végétaux sains, car elles ne sont pas pectinolytiques, mais peuvent dégrader des tissus déjà endommagés. Quant aux levures, elles sont rapportées pour causer des pourritures d’entreposage chez la carotte. Leur développement est favorisé par des conditions chaudes et humides. Des pourritures liées aux levures apparaissent généralement lorsque les conditions d’entreposage sont inadéquates en matière de température et de ventilation.
 
La conseillère agricole mentionne que ces carottes ont été cultivées, récoltées et lavées en Géorgie aux États-Unis et par la suite, expédiées au Québec où elles ont été emballées. Une fois ensachées, plus de 50 % des carottes ont présenté des zones de pourritures molles aqueuses. Le dépérissement a été très rapide. Lors de la production en Géorgie, les champs de carottes ont subi un épisode de gel. Il est probable que le gel subit lors de la saison de croissance ait endommagé les tissus et généré des voies d’entrées pour les levures et les bactéries secondaires.
Carotte - Gel
Carotte - Gel
Carotte - Gel
Description

Le gel survient lorsque la température chute rapidement sous 0 °C alors que les plantes ne sont pas encore acclimatées. Les symptômes se manifestent rapidement lorsque la température redevient plus chaude. Les dommages sont irréversibles. Le gel augmente la perméabilité cellulaire, occasionnant une fuite du contenu cellulaire et la mort de la cellule. La carotte est affectée occasionnellement par le gel et les dommages sont mineurs.

Symptômes et dommages

Feuille : présence de brûlures brunes à noires, souvent à la marge. La démarcation entre les tissus sains et endommagés est souvent très nette. Dessèchement des tissus affectés. Les tissus peuvent être aqueux. Les feuilles peuvent être déformées, recroquevillées ou avec des malformations du limbe et/ou de la marge.
 
Fleur : les boutons floraux brunissent, sèchent et avortent. Les pistils et les étamines sont bruns et le centre de la fleur est noirci. Perte de fleurs.
 
Racine : l’épiderme des légumes racines présente des zones de pourriture molle. Les tissus se désagrègent.

Prévention

L’irrigation contre le gel demeure la méthode de lutte à privilégier dans cette culture.

Références et liens

Rimmer S. R., Shattuck V. I. & Buchwaldt L. (Eds) (2007). Cold Injury. Dans Compendium of Brassica Diseases. APS Press, The American Phytopathological Society, St-Paul, Minnesota. p. 84-85.