Une feuille de laitue romaine cultivée au champ montre une brûlure marginale constituée de taches beiges regroupées les unes à côté des autres. Quelques taches irrégulières brun foncé sont également présentent entre les nervures. Les symptômes sont localisés dans la partie distale du limbe. Le collet et les racines sont sans symptôme. Les tests de laboratoire n’ont révélé aucun champignon ni bactérie dans les taches. L’analyse du sol a révélé une conductivité électrique de 2,1 mS/cm et un pH de 5,8. Ces valeurs sont adéquates.
 
La conseillère agricole mentionne que tous les plants du champ sont affectés. Le fait que 100 % des plants soient affectés laisse présumer que le problème est non parasitaire. La toxicité en bore cause des dommages similaires ceux observés sur le plant. L’origine de cette toxicité serait vraisemblablement des applications foliaires de bore.
Une feuille de laitue romaine cultivée au champ montre une brûlure marginale constituée de taches beiges regroupées les unes à côté des autres. Quelques taches irrégulières brun foncé sont également présentent entre les nervures. Les symptômes sont localisés dans la partie distale du limbe. Le collet et les racines sont sans symptôme. Les tests de laboratoire n’ont révélé aucun champignon ni bactérie dans les taches. L’analyse du sol a révélé une conductivité électrique de 2,1 mS/cm et un pH de 5,8. Ces valeurs sont adéquates.
 
La conseillère agricole mentionne que tous les plants du champ sont affectés. Le fait que 100 % des plants soient affectés laisse présumer que le problème est non parasitaire. La toxicité en bore cause des dommages similaires ceux observés sur le plant. L’origine de cette toxicité serait vraisemblablement des applications foliaires de bore.
Une feuille de laitue romaine cultivée au champ montre une brûlure marginale constituée de taches beiges regroupées les unes à côté des autres. Des taches irrégulières brun foncé sont également présentent entre les nervures. Les symptômes sont localisés dans la partie distale du limbe. Le collet et les racines sont sans symptôme. Les tests de laboratoire n’ont révélé aucun champignon ni bactérie dans les taches. L’analyse du sol a révélé une conductivité électrique de 2,1 mS/cm et un pH de 5,8. Ces valeurs sont adéquates.
 
La conseillère agricole mentionne que tous les plants du champ sont affectés. Le fait que 100 % des plants soient affectés laisse présumer que le problème est non parasitaire. La toxicité en bore cause des dommages similaires ceux observés sur le plant. L’origine de cette toxicité serait vraisemblablement des applications foliaires de bore.
Laitues - Excès/Toxicité en bore
Laitues - Excès/Toxicité en bore
Laitues - Excès/Toxicité en bore
Description

Dans les sols, le bore se retrouve majoritairement dans la matière organique et devient disponible lorsque la matière organique est décomposée par l’activité microbienne. La majorité du bore est disponible dans les dix premiers centimètres de sol pour le prélèvement par les plantes. Dans la solution du sol, le bore est présent sous la forme non ionique, il n’est donc pas lié aux colloïdes du sol. À cause de cette particularité, le bore est un élément du sol très mobile, mais facilement lessivable. De plus, il est fortement absorbé par les hydroxydes de fer ou d’aluminium. Chez les dicotylédones, le bore est l’élément mineur le plus fortement sollicité.
 
Dans la plante, le bore joue un rôle essentiel dans le développement des parois cellulaires, la division cellulaire, le transport et l’utilisation des sucres, la pollinisation et le développement des fruits et des graines. Le bore est relativement immobile dans la plante et difficilement acheminé vers les points de croissance (bourgeons, jeunes feuilles et fleurs). Le bore et le calcium ont un comportement similaire dans la plante.
 
La ligne est mince entre un niveau adéquat en bore et une toxicité. L’ajout de bore devient souvent toxique pour la plante et s’accumule dans les feuilles. La toxicité en bore est très dépendante de la culture et du pH du sol. En général, une concentration en bore inférieure à 1 ppm dans le sol est requise pour le développement des plantes. La laitue a des exigences modérées en bore et elle est modérément résistante (2 à 4 ppm) à la toxicité en bore dans l’eau des sols comparativement à de nombreuses cultures sensibles (ail, concombre, fraise, mûre, oignon, poivron, etc.). Chez la laitue, la toxicité en bore est rare et mineure.

Symptômes et dommages

Feuille : sur les jeunes plants, présence d’un jaunissement puis d’une nécrose à l’apex et à la marge des feuilles plus âgées. La nécrose progresse ensuite entre les nervures sur le limbe. La feuille entière peut être touchée. Sur des plants plus développés, présence de taches brun grisâtre à l’apex et à la marge des vieilles feuilles. Les taches se regroupent pour former une ligne nécrosée continue. Généralement les jeunes feuilles ont une croissance normale.

Prévention

Pour prévenir la toxicité en bore, il faut sélectionner des plantes qui ont une tolérance élevée en bore, faire analyser son eau d’arrosage, maintenir le pH du sol près de la neutralité (pH de 7,0), appliquer un engrais contenant du calcium, car le calcium bloque le bore et le rend non disponible. En serre, un lessivage des substrats est parfois requis.