Une pomme (cv 'McIntosh') provenant d’un entrepôt montre plusieurs petites taches brunes au niveau des lenticelles de l’épiderme. Il y a également présence de taches en forme d’anneau. Les taches progressent pour devenir des plages brunies légèrement enfoncées qui peuvent couvrir près de la moitié du fruit. Les tissus sont ramollis dans les zones brunies. Le brunissement est aussi présent de façon superficielle dans la chair. Les tests de laboratoire ont révélé la présence de champignons secondaires dans les dommages. La dégradation des lenticelles est probablement associée à l’application de calcium chélaté. Le producteur a appliqué de la diphénylamine (DPA) et du calcium chélaté en douchage après la récolte.
 
La fiche de renseignement fait état d’un problème qui n’est pas observé sur les dessus des contenants d’entreposage. Comme moins de 1 % des fruits sont affectés, il est donc possible que le produit appliqué ait été lessivé des fruits situés dans la partie supérieure et que ceux retrouvés plus au fond des contenants aient reçu des concentrations supérieures de produits menant à de la phytotoxicité. Comme il est rapporté dans la littérature que l’application de calcium en postrécolte peut conduire à des anomalies de coloration et à l’apparition de taches au niveau des lenticelles, nous retenons cette hypothèse pour expliquer les symptômes observés sur les fruits.
Une pomme (cv 'McIntosh') provenant d’un entrepôt montre plusieurs petites taches brunes au niveau des lenticelles de l’épiderme. Il y a également présence de taches en forme d’anneau. Les taches progressent pour devenir des plages brunies légèrement enfoncées qui peuvent couvrir près de la moitié du fruit. Les tissus sont ramollis dans les zones brunies. Le brunissement est aussi présent de façon superficielle dans la chair. Les tests de laboratoire ont révélé la présence de champignons secondaires dans les dommages. La dégradation des lenticelles est probablement associée à l’application de calcium chélaté. Le producteur a appliqué de la diphénylamine (DPA) et du calcium chélaté en douchage après la récolte.
 
La fiche de renseignement fait état d’un problème qui n’est pas observé sur les dessus des contenants d’entreposage. Comme moins de 1 % des fruits sont affectés, il est donc possible que le produit appliqué ait été lessivé des fruits situés dans la partie supérieure et que ceux retrouvés plus au fond des contenants aient reçu des concentrations supérieures de produits menant à de la phytotoxicité. Comme il est rapporté dans la littérature que l’application de calcium en postrécolte peut conduire à des anomalies de coloration et à l’apparition de taches au niveau des lenticelles, nous retenons cette hypothèse pour expliquer les symptômes observés sur les fruits.
Une vue rapprochée d’une pomme (cv 'McIntosh') provenant d’un entrepôt montre plusieurs petites taches brunes au niveau des lenticelles de l’épiderme. Il y a également présence de taches en forme d’anneau. Les taches progressent pour devenir des plages brunies légèrement enfoncées qui peuvent couvrir près de la moitié du fruit. Les tissus sont ramollis dans les zones brunies. Le brunissement est aussi présent de façon superficielle dans la chair. Les tests de laboratoire ont révélé la présence de champignons secondaires dans les dommages. La dégradation des lenticelles est probablement associée à l’application de calcium chélaté. Le producteur a appliqué de la diphénylamine (DPA) et du calcium chélaté en douchage après la récolte.
 
La fiche de renseignement fait état d’un problème qui n’est pas observé sur les dessus des contenants d’entreposage. Comme moins de 1 % des fruits sont affectés, il est donc possible que le produit appliqué ait été lessivé des fruits situés dans la partie supérieure et que ceux retrouvés plus au fond des contenants aient reçu des concentrations supérieures de produits menant à de la phytotoxicité. Comme il est rapporté dans la littérature que l’application de calcium en postrécolte peut conduire à des anomalies de coloration et à l’apparition de taches au niveau des lenticelles, nous retenons cette hypothèse pour expliquer les symptômes observés sur les fruits.
Une vue rapprochée d’une pomme (cv 'McIntosh') provenant d’un entrepôt montre plusieurs petites taches brunes au niveau des lenticelles de l’épiderme. Il y a également présence de taches en forme d’anneau. Les taches progressent pour devenir des plages brunies légèrement enfoncées qui peuvent couvrir près de la moitié du fruit. Les tissus sont ramollis dans les zones brunies. Le brunissement est aussi présent de façon superficielle dans la chair. Les tests de laboratoire ont révélé la présence de champignons secondaires dans les dommages. La dégradation des lenticelles est probablement associée à l’application de calcium chélaté. Le producteur a appliqué de la diphénylamine (DPA) et du calcium chélaté en douchage après la récolte.
 
La fiche de renseignement fait état d’un problème qui n’est pas observé sur les dessus des contenants d’entreposage. Comme moins de 1 % des fruits sont affectés, il est donc possible que le produit appliqué ait été lessivé des fruits situés dans la partie supérieure et que ceux retrouvés plus au fond des contenants aient reçu des concentrations supérieures de produits menant à de la phytotoxicité. Comme il est rapporté dans la littérature que l’application de calcium en postrécolte peut conduire à des anomalies de coloration et à l’apparition de taches au niveau des lenticelles, nous retenons cette hypothèse pour expliquer les symptômes observés sur les fruits.
Une pomme (cv 'Cortland') provenant du verger montre de petites taches noires superficielles, légèrement déprimées et localisées au niveau des lenticelles. Elles sont présentes uniquement sur la face de la pomme exposée au soleil. Aucun agent pathogène n’a été détecté des taches. Ce symptôme est caractéristique de la dégradation des lenticelles (ponctuation lenticellaire) observée en prérécolte. La conseillère agricole mentionne que plus de 50 % des fruits des variétés 'Cortland' et 'Honeycrisp' d’un bloc sont affectés.
Une vue rapprochée d’une pomme (cv 'Cortland') provenant du verger montre de petites taches noires superficielles, légèrement déprimées et localisées au niveau des lenticelles. Elles sont présentes uniquement sur la face de la pomme exposée au soleil. Aucun agent pathogène n’a été détecté des taches. Ce symptôme est caractéristique de la dégradation des lenticelles (ponctuation lenticellaire) observée en prérécolte. La conseillère agricole mentionne que plus de 50 % des fruits des variétés 'Cortland' et 'Honeycrisp' d’un bloc sont affectés.
Une pomme (cv 'Cortland') provenant du verger montre de petites taches noires superficielles, légèrement déprimées et localisées au niveau des lenticelles. Elles sont présentes uniquement sur la face de la pomme exposée au soleil. Aucun agent pathogène n’a été détecté des taches. Ce symptôme est caractéristique de la dégradation des lenticelles (ponctuation lenticellaire) observée en prérécolte. La conseillère agricole mentionne que plus de 50 % des fruits des variétés 'Cortland' et 'Honeycrisp' d’un bloc sont affectés.
Pomme - Dégradation des lenticelles
Pomme - Dégradation des lenticelles
Pomme - Dégradation des lenticelles
Pomme - Dégradation des lenticelles
Pomme - Dégradation des lenticelles
Pomme - Dégradation des lenticelles
Pomme - Dégradation des lenticelles
Description

La dégradation des lenticelles est un désordre physiologique qui affecte les lenticelles à la surface des fruits. Elle peut être observée en verger et en entrepôt. Certaines variétés sont particulièrement sensibles ('Gala', 'Honeycrisp', 'Ambrosia'). En verger, la dégradation des lenticelles se produit sur la partie du fruit exposée directement au soleil. Elle est rarement observée sur la face située à l’ombre. En entrepôt, elle se manifeste quelques jours seulement après l’entrée des pommes. Les rendements sont affectés par la baisse de la qualité des pommes destinées au marché frais.

Symptômes et dommages

Fruit : au début, présence de petites taches brun foncé à noires autour des lenticelles. Elles mesurent généralement autour de 1 à 2 mm de diamètre, sont circulaires à irrégulières et superficielles, n’affectant que l’épiderme. Les pommes deviennent moins fermes et les taches peuvent grossir, devenir plus profondes et les lenticelles paraissent alors rugueuses. Il n’y a pas de taches liégeuses sur l’épiderme. Les lenticelles affectées se distinguent facilement des lenticelles saines qui demeurent beige pâle.

Ne pas confondre

La dégradation des lenticelles peut être confondue avec la tache amère (taches sur et sous l’épiderme, sèches et spongieuses).

Prévention

Pour prévenir la dégradation des lenticelles, il faut respecter les dates de récolte, refroidir rapidement les pommes, les entreposer en atmosphère contrôlée selon les besoins du cultivar, utiliser la meilleure technique (infiltration, trempage (douchage)) pour appliquer des produits à base de calcium, respecter les concentrations recommandées, drainer le surplus de produits et rincer la surface des fruits. Respecter les délais de rentrée des fruits après la désinfection des chambres (phytotoxicité aux désinfectants).

Références et liens

Carter K. (2009). Dégradation des lenticelles. Dans Lutte intégrée contre les ennemis du pommier. Publication 310F. Ministère de l’Agriculture, de l’Alimentation et des Affaires rurales de l’Ontario (MAAARO), Ontario. p. 183-184.

http://www.omafra.gov.on.ca/IPM/french/apples/diseases-and-disorders/lenticel-breakdown.html

http://www.omafra.gov.on.ca/french/crops/hort/news/orchnews/2014/on-0814a7.htm

http://hortsci.ashspublications.org/content/29/12/1520.full.pdf+html

http://journal.ashspublications.org/content/123/2/294.full.pdf+html