Un thuya (Thuya occidentalis) dans une haie présente des jaunissements et brûlures sur ses feuilles terminales et sur ses fruits ainsi que de l'épinastie (courbure) des tiges et des feuilles terminales. Un dessèchement assez sévère est observé: les tissus déformés et desséchés s'effritent et tombent facilement (défoliation). Ces symptômes sont apparus graduellement et sont généralisés sur toute la haie. Une application de dicamba, un herbicide phytohormonal, a été effectuée sur la pelouse à proximité de la haie, dans des conditions de chaleur et de sécheresse importanteL'hypothèse est qu'il y aurait eu dérive de l'herbicide sur la haie. Une analyse chimique a confirmé la présence de dicamba, à une concentration élevée dans les tissus des arbres, ainsi que de la perméthrine, un insecticide (groupe 3A), à une faible concentration, cinq semaines après l'application sur la pelouse. Les symptômes de malformation sont typiques de ceux retrouvés avec les herbicides phytohormonaux, tel le dicamba. Les conditions de déficit hydrique (sécheresse, chaleur, érosion éolienne, etc.) ont probablement accéléré la pénétration et le transport des produits à l’intérieur des arbres. Dans une moindre mesure, la perméthrine peut amener un assèchement temporaire des tissus, aussi exacerbé par les conditions environnementales.

Des feuilles (et tiges) terminales de thuya (Thuya occidentalis), provenant d’une haie, présentent des jaunissements, des brûlures et des malformations (courbures, torsions). Les pousses sont desséchées: les tissus s'effritent et tombent facilement (défoliation). Ces symptômes sont apparus graduellement et sont généralisés sur la haie. Une application de dicamba, un herbicide phytohormonal, a été effectuée sur la pelouse à proximité de la haie, dans des conditions de chaleur et de sécheresse importantes. L'hypothèse est qu'il y aurait eu dérive de l'herbicide sur la haie. Une analyse chimique a confirmé la présence de dicamba, à une concentration élevée dans les tissus végétaux, ainsi que de la perméthrine, un insecticide (groupe 3A), à une faible concentration, cinq semaines après l'application sur la pelouse. Les symptômes de malformation sont typiques de ceux retrouvés avec les herbicides phytohormonaux, tel le dicamba. Les conditions de déficit hydrique (sécheresse, chaleur, érosion éolienne, etc.) au moment de l'application ont accéléré la pénétration et le transport des produits à l’intérieur des arbres, ce qui a amené une malformation des tissus et éventuellement la lyse des cellules méristématiques (dessèchements, brûlures, nécroses). Dans une moindre mesure, la perméthrine peut amener un assèchement temporaire des tissus, aussi exacerbé par les conditions environnementales.

Les feuilles d’une tige terminale de thuya (Thuya occidentalis), provenant d’une haie, présentent des jaunissements, des brûlures et des malformations (courbures, torsions). Les pousses sont desséchées: les tissus s'effritent et tombent facilement (défoliation). Ces symptômes sont apparus graduellement et sont généralisés sur la haie. Une application de dicamba, un herbicide phytohormonal, a été effectuée sur la pelouse à proximité de la haie, dans des conditions de chaleur et de sécheresse importantes. L'hypothèse est qu'il y aurait eu dérive de l'herbicide sur la haie. Une analyse chimique a confirmé la présence de dicamba, à une concentration élevée dans les tissus végétaux, ainsi que celle de perméthrine, un insecticide (groupe 3A), à une faible concentration, cinq semaines après la pulvérisation. Les symptômes de malformation sont typiques de ceux retrouvés avec les herbicides phytohormonaux, tel le dicamba. Les conditions de déficit hydrique (sécheresse, chaleur, érosion éolienne, etc.) au moment de l'application ont accéléré la pénétration et le transport des produits à l’intérieur des arbres, ce qui a amené une malformation des tissus et éventuellement la lyse des cellules méristématiques (dessèchements, brûlures, nécroses). Dans une moindre mesure, la perméthrine peut amener un assèchement temporaire des tissus, aussi exacerbé par les conditions environnementales.

Les feuilles d’une tige terminale de thuya (Thuya occidentalis), provenant d’une haie, présentent des jaunissements, des brûlures et des malformations (courbures, torsions). Les pousses sont desséchées: les tissus s'effritent et tombent facilement (défoliation). Ces symptômes sont apparus graduellement et sont généralisés sur la haie. Une application de dicamba, un herbicide phytohormonal, a été effectuée sur la pelouse à proximité de la haie, dans des conditions de chaleur et de sécheresse importante. L'hypothèse est qu'il y aurait eu dérive de l'herbicide sur la haie. Une analyse chimique a confirmé la présence de dicamba, à une concentration élevée dans les tissus végétaux, ainsi que de la perméthrine, un insecticide (groupe 3A), à une faible concentration, cinq semaines après l'application sur la pelouse. Les symptômes de malformation sont typiques de ceux retrouvés avec les herbicides phytohormonaux, tel le dicamba. Les conditions de déficit hydrique (sécheresse, chaleur, érosion éolienne, etc.) au moment de l'application ont accéléré la pénétration et le transport des produits à l’intérieur des arbres, ce qui a amené une malformation des tissus et éventuellement la lyse des cellules méristématiques (dessèchements, brûlures, nécroses). Dans une moindre mesure, la perméthrine peut amener un assèchement temporaire des tissus, aussi exacerbé par les conditions environnementales.

Les feuilles de tiges terminales de thuya (Thuya occidentalis), provenant d’une haie, présentent des jaunissements, des brûlures et des malformations (courbures, torsions). Les pousses sont desséchées: les tissus s'effritent et tombent facilement (défoliation). Ces symptômes sont apparus graduellement et sont généralisés sur la haie. Une application de dicamba, un herbicide phytohormonal, a été effectuée sur la pelouse à proximité de la haie, dans des conditions de chaleur et de sécheresse importantes. L'hypothèse est qu'il y aurait eu dérive de l'herbicide sur la haie. Une analyse chimique a confirmé la présence de dicamba, à une concentration élevée dans les tissus végétaux, ainsi que de la perméthrine, un insecticide (groupe 3A), à une faible concentration, cinq semaines après l'application sur la pelouse. Les symptômes de malformation sont typiques de ceux retrouvés avec les herbicides phytohormonaux, tel le dicamba. Les conditions de déficit hydrique (sécheresse, chaleur, érosion éolienne, etc.) au moment de l'application ont accéléré la pénétration et le transport des produits à l’intérieur des arbres, ce qui a amené une malformation des tissus et éventuellement la lyse des cellules méristématiques (dessèchements, brûlures, nécroses). Dans une moindre mesure, la perméthrine peut amener un assèchement temporaire des tissus, aussi exacerbé par les conditions environnementales.

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Feuilles de thuya avec jaunissements, brûlures et déformations
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Description

Les herbicides du groupe 4 regroupent les herbicides de type phytohormones de synthèse (ou régulateurs de croissance) et incluent les familles d’herbicides tels que : les auxines synthétiques (phytohormones synthétiques) ou acides phénoxy-carboxyliques (2,4-D, 2,4-DB, MCPA, MCPB, etc.); les acides benzoïques (dicamba, etc.); les pyridyloxy-carboxylates (triclopyr (ester butoxyéthylique, etc.); les arylpicolinates (halauxifen, etc.); et les chloropicolinates (clopyralid, aminopyralide (sel de potassium), etc.). Ces herbicides sont absorbés prioritairement par le feuillage mais aussi par les racines. Ils s'accumulent dans les zones de division cellulaire intensive (méristème, bourgeon, racine) et sont transloqués dans la plante via le xylème et le phloème. Ce groupe d’herbicide affecte la balance hormonale et la synthèse des protéines, entraînant une perturbation de la division cellulaire et de l’élongation, ce qui se traduit par une croissance anormale de la plante (ou malformation).

Plusieurs populations de mauvaises herbes résistantes aux herbicides du groupe 4 ont été retrouvées aux États-Unis; quelques populations au Canada (gaillet bâtard (Gallium spurium), ortie royale (Galeopsis tetrahit), kochia à balais (Kochia scoparia), centaurée du Rhin (Centaurea stoebe), moutarde des champs (Sinapis arvensis) et carotte sauvage (Daucus carota)) mais aucune espèce n’a été trouvée résistante au Québec.

Cas dicamba – Le dicamba est un herbicide, considéré comme un régulateur de croissance, utilisé pour lutter contre les mauvaises herbes à feuilles larges, annuelles, bisannuelles et vivaces. Le dicamba est homologué dans la culture du maïs, des céréales, des prairies et du bleuet nain. Il peut être pulvérisé en prélevée ou en postlevée de la culture. Les herbicides régulateurs de croissance peuvent causer toute une variété d’anomalies de croissance chez les espèces sensibles, selon l’intensité d’exposition. Les symptômes de phytotoxicité se rapportant au dicamba sont des déformations (épinastie) de la tige et des pétioles, un renflement de la tige aux entre-noeuds et une élongation anormale de ceux-ci, et des feuilles en forme de cuillère. S'ensuit le jaunissement des points de croissance, le flétrissement et la nécrose des tissus. Parce que le dicamba est systémique, les symptômes qui lui sont attribuables apparaissent à la suite de la translocation du produit dans la plante, laquelle peut nécessiter d’un à trois jours, autant par le phloème que le par le xylème et particulièrement chez les plus jeunes feuilles.

La résistance des plantes au dicamba a été rapportée aux États-Unis avec deux espèces de mauvaises herbes (kochia à balais (Kochia scoparia) et 
laitue scariole (Lactuca serriola)); et chez trois espèces au Canada ortie royale (Galeopsis tetrahit), kochia à balai (Kochia scoparia) et moutarde des champs (Sinapis arvensis)).

Symptômes et dommages

Feuilles : déformation (feuilles gaufrées, concaves, plissées, étroites avec tissus calleux), nervures parallèles et jaunissement des points de croissance.
 
Tige : déformation (épinastie de la tige principale et des pétioles).
 
Plante : jaunissement des points de croissance, inhibition de la croissance, flétrissement général et nécrose.

Ne pas confondre

La phytotoxicité par les auxines synthétiques (ou acides phénoxy-carboxiliques) peut être confondue avec d’autres phytotoxicités causées par les herbicides appartenant aux acétanilides, aux acides benzoïques, aux imidazolinones, aux sulfonylurées, aux dinitroanilines et aux thiocarbamates. On peut aussi confondre avec les dommages causés par l’application d’insecticide au sol, l’encroûtement du sol, une plantation trop ou peu profonde, la compaction du sol et les nématodes.

Prévention

Pour diminuer les risques de phytotoxicité, il faut éviter les dérives sur les cultures lors de l’application, utiliser des jets dirigés au besoin, ne pas appliquer par temps venteux, respecter les consignes inscrites sur l’étiquette et bien nettoyer le pulvérisateur.

Références et liens

Shaner D.L. (Ed) (2014). Dicamba. Dans Herbicide handbook. 10e éd. Weed science society of America, Lawrence, Kansas. p.140.

Scalla, R. et coll. (1991). Les herbicides : mode d’action et principes d’utilisation. Paris : Institut national de la recherche agronomique INRA (Éditeur). Collection : du labo au terrain. Paris, France. 450 pp.

https://hracglobal.com/tools/2024-hrac-global-herbicide-moa-classification

List of Herbicide Resistant Weeds by Country (weedscience.org)