Sensitive fern

Onoclea sensibilis Linnaeus

Taxonomie : Famille : Onocleaceae
Onoclée sensible (Onoclea sensibilis)_1
Onoclée sensible (Onoclea sensibilis)_2
Onoclée sensible (Onoclea sensibilis)_3
Onoclée sensible (Onoclea sensibilis)_4
Onoclée sensible (Onoclea sensibilis)_5
Onoclée sensible (Onoclea sensibilis)_6
Onoclée sensible (Onoclea sensibilis)_7
Onoclée sensible (Onoclea sensibilis)_8
Onoclée sensible (Onoclea sensibilis)_9
Onoclée sensible (Onoclea sensibilis)_10
Description

L’onoclée sensible est une espèce vivace, indigène en Amérique du Nord. Elle est dépourvue de tige. Le système racinaire est composé de rhizomes robustes, longs et ramifiés qui portent de nombreuses racines fibreuses.

Les frondes végétatives sont de forme triangulaire et de couleur vert jaunâtre. Le limbe mesure de 15 à 40 cm de longueur et de 15 à 30 cm de largeur. Il est profondément découpé en segments étroits qui ont une marge sinuée ou lobée. La nervure centrale du limbe (rachis) est largement ailée et couverte d’écailles ou de poils blancs et épars. Le limbe est porté par un stipe aplati à la base et qui mesure de 22 à 58 cm de longueur. Les frondes végétatives ne survivent pas à l’hiver.

Les frondes fertiles sont vert foncé et deviennent brunes à maturité. Le limbe est de forme oblongue et mesure de 7 à 17 cm de longueur et de 1 à 4 cm de largeur. Il est profondément divisé, les segments ultimes sont enroulés pour former des structures qui ressemblent à de petites billes de 2 à 4 mm de diamètre. Le limbe est porté par un stipe noir qui mesure de 19 à 40 cm de longueur. Les frondes fertiles persistent pendant 2 à 3 ans.

Les frondes fertiles produisent des spores verdâtres. Elles sont de taille microscopique et génèrent le prothalle qui représente la phase sexuée de la plante. Ce dernier est petit, vert, cordiforme et glabre ou avec quelques poils. Il demeure près du sol et, après fécondation, il donne naissance à un nouveau plant.

Conditions favorables

Cette fougère est fréquente dans plusieurs types de milieux naturels par exemple, les boisés humides, les plaines inondables, les berges, les marécages et les tourbières. L’onoclée sensible peut devenir très envahissante dans les champs de canneberges. Elle préfère les sols légers, légèrement acides, riches en humus et humides. Elle se trouve généralement dans les milieux ombragés ou semi-ombragés, mais elle tolère aussi les milieux ensoleillés pourvu que le sol soit maintenu légèrement humide.

Prévention et répression

Pour prévenir et réprimer l’onoclée sensible :

  1. Effectuer un dépistage hâtif autour des champs de canneberges (sur les digues, les talus et les fossés) pour éliminer les spécimens présents avant qu’ils ne créent d’infestation dans les champs.
  2. Creuser et enlever les rhizomes et les racines des plants. L’arrachage des rhizomes est difficile lorsque les plants sont présents dans les champs de canneberges, le désherbage manuel n’e...Lire la suite

Pour prévenir et réprimer l’onoclée sensible :

  1. Effectuer un dépistage hâtif autour des champs de canneberges (sur les digues, les talus et les fossés) pour éliminer les spécimens présents avant qu’ils ne créent d’infestation dans les champs.
  2. Creuser et enlever les rhizomes et les racines des plants. L’arrachage des rhizomes est difficile lorsque les plants sont présents dans les champs de canneberges, le désherbage manuel n’exerce alors qu’un contrôle temporaire.
  3. La taille des frondes tout au cours de la saison peut diminuer la vigueur de la fougère. La coupe des frondes fructifères, lorsqu’elles sont immatures en juillet et en août, peut aider à prévenir la dispersion des spores.
  4. L’amélioration du drainage et l’abaissement de la nappe phréatique nuisent à l’établissement de cette plante.
Références et liens

Gleason H. A. & Cronquist A. C. (1991). Manual of Vascular Plants of Northeastern United States and Adjacent Canada. 2e éd. New York Botanical Garden. 910 pp.

Néron R., Deland J.-P., Drolet I. & Painchaud J. (2013). Guide d’identification des mauvaises herbes de la canneberge. Ministère de L’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation, Québec. 239 pp.

Flora of North America
http://www.efloras.org/florataxon.aspx?flora_id=1&taxon_id=200004217

Cultures Affectées