Saperda candida Fabricius
Oeuf : 3,0 mm; il possède la forme d’un grain de riz aplati; de couleur blanc crème après la ponte, il devient brun avant l’éclosion.
Larve : 25,0 mm à maturité; le corps est sans pattes et blanc jaunâtre; le premier segment thoracique est beaucoup plus large que les autres segments du corps; la tête est brun foncé et possède de grosses mandibules noires.
Pupe : 18,0 à 20,0 mm; elle est de couleur beige foncé ou brunâtre; les différents appendices du corps (pattes, antennes, ailes, tête, etc.) sont bien différenciés et visibles.
Adulte : 18,0 à 21,0 mm; le thorax et l'abdomen sont bruns et présentent deux lignes blanches bien définies; les pattes sont grises et le dessous du corps est blanc; les antennes sont très longues.
Le cycle de développement de la saperde du pommier s'étale sur une période de trois ans. Les oeufs sont pondus durant l'été, généralement à la base des arbres. Pour ce faire, la femelle creuse une petite cavité dans l'écorce avant d'y déposer son oeuf. À la suite de l'éclosion de l'oeuf, la larve commence à s'alimenter dans l'écorce, qu'elle traverse pour atteindre le cambium. Pendant les deuxième et troisième années de développement, elle s'attaque au bois de l'arbre. La pupaison se déroule dans l'arbre et l'émergence des adultes s'effectue généralement au mois de juin. Ceux-ci sont actifs de juin à septembre.
Cette espèce s'attaque principalement aux pommiers, mais peut aussi se développer dans quelques autres espèces de Rosacées. Les dommages sont généralement peu visibles sur les arbres infestés puisque les larves se développent sous l'écorce. On peut parfois observer de la sciure de bois au bas de l'arbre affecté. Les arbres déjà affaiblis ainsi que les jeunes plants sont plus vulnérables aux dommages que peut causer cette espèce, certains individus pouvant même mourir suite à une attaque de la saperde du pommier.
Gorton Linsley E. & Chemsak J. A. (1995). The Cerambycidae of North America, Part VII, No. 2: Taxonomy and Classification of Subfamily Lamiinae, Tribes Acanthocinini through Hemilophini. University of California Press. 292 pp.