Capitophorus elaeagni Del Guercio
Oeuf : 0,6 mm; il est de forme ovale; la coloration est vert pâle à la ponte et devient noire après quelques jours.
Larve : 1,2 mm à maturité; de forme semblable à l’adulte aptère, mais de deux à trois fois plus petit; la coloration du corps est vert très pâle avec quelques lignes vert légèrement foncé.
Adulte aptère: 1,4 à 2,5 mm; la couleur peut varier du vert jaunâtre au vert blanchâtre; les cornicules sont longues, s’amincissent et s’assombrissent vers l’apex; des soies capitées sont présentes sur le dos; le front est sinué avec un tubercule médian bien marqué; les antennes sont de la longueur du corps et le dernier article est long et fin.
Adulte ailé : La forme ailée de ce puceron est de couleur verte ou parfois jaunâtre; il a une plaque dorsale plus foncée sur son abdomen; il possède un long rostre dont le dernier article est plus pâle à la base et se termine par une zone plus sombre et effilée; les antennes sont aussi longues que le corps; les genoux et les tarses sont plus foncés; les cornicules sont longues et cylindriques avec l’apex plus foncé.
Capitophorus elaeagni se retrouve dans la plupart des régions tempérées du monde. Cette espèce produit plusieurs générations par année. L’hibernation s’effectue au stade d’oeuf. Au cours d’une saison de croissance, ce puceron alterne entre un hôte primaire, qui est un arbuste appartenant au genre Elaeagnus ou Hippophaes (argousiers), et un hôte secondaire, qui appartient à la famille des Asteraceae. Au printemps, les œufs éclosent et les jeunes pucerons commencent à s’alimenter de la sève de l’arbuste sur lequel ils se trouvent. Après que deux ou trois générations se soient développées sur l’hôte primaire, des individus ailés commencent à apparaître au sein de la colonie. Ils quittent ensuite l’hôte primaire afin d’aller trouver un hôte secondaire. Au cours de l’été, de nombreuses générations se développent sur l’hôte secondaire. Lorsque la photopériode et la température diminuent, de nouveaux individus ailés apparaissent et retournent vers un hôte primaire. L’accouplement se produit sur l’hôte primaire, et les femelles pondent les oeufs hibernants sur les branches de celui-ci.
Lutte biologique : Il existe plusieurs prédateurs naturels aux pucerons. Plusieurs espèces de coccinelles, de chrysopes, de larves de syrphes et de guêpes parasitoïdes peuvent contribuer à réduire les populations.
Lutte physique : Retirer et détruire manuellement les tiges infestées de pucerons.
Dans les vergers sévèrement atteints, les feuilles se recroquevillent et il y a une forte présence de miellat et d'exuvies sur les tissus végétaux. La présence de miellat entraîne la formation de fumagine, ce qui cause un noircissement du feuillage. La présence de fumagine est un dommage esthétique et nuit à la mise en marché. La déformation des feuilles est un dommage qui provient de la nutrition de l’insecte : les pucerons sont des piqueurs-suceurs qui aspirent le contenu des cellules végétales en y insérant leur rostre. Les cellules abîmées ne peuvent plus se développer normalement, ce qui occasionne le recroquevillement des tissus. Ce puceron n’est pas connu pour transmettre des virus.
https://influentialpoints.com/Gallery/Capitophorus_elaeagni_Common_oleaster_aphid.htm
https://www6.inrae.fr/encyclopedie-pucerons/Especes/Pucerons/Capitophorus/C.-elaeagni/Fiche-d-identification
http://www.aphidsonworldsplants.info/d_APHIDS_C.htm#Capitophorus
Blackman R. L. & Eastop V. F. (1994). Aphids on the world's trees: An identification and information guide. CABI International, Eastbourne, UK. 987 p.