Whitespotted sawyer

Monochamus scutellatus (Say)

Longicorne noir (Monochamus scutellatus)_1
Longicorne noir (Monochamus scutellatus)_2
Longicorne noir (Monochamus scutellatus)_3
Longicorne noir (Monochamus scutellatus)_4
Description

Oeuf : 0,9 mm; de couleur blanc-crème et de forme ovale.
Larve : 40,0 à 50,0 mm à maturité; la tête est brune-rouge et partiellement recouverte par le premier segment thoracique qui est très large; le corps est blanc crème et assez allongé; elle ne possède pas de pattes.
Pupe : 19,0 et 25,0 mm; elle est de couleur beige foncé ou brunâtre; les différents appendices du corps (pattes, antennes, ailes, tête, etc.) sont bien différenciés et visibles vers la fin du développement.
Adulte : 35,0 mm; le corps du mâle est presque complètement noir avec seulement une petite tache blanche à la base des élytres; la femelle présente de nombreuses taches blanches sur les élytres et le thorax; les antennes sont très longues.

Cycle vital

Le longicorne noir possède un cycle de développement qui s’échelonne sur une période de deux à trois ans. L’hibernation se fait au stade larvaire. Au printemps, la larve, lorsqu’elle est mature, se transforme en pupe. L’adulte émerge vers les mois de juin ou juillet. Les adultes sortent à l’extérieur de l’arbre dans lequel ils se sont développés en creusant un trou circulaire dans l’écorce. L’adulte se nourrit des pousses annuelles de quelques espèces de conifères. Après s’être accouplées, les femelles creusent de petits trous avec leurs mandibules dans l’écorce des troncs d’arbres avant d’y déposer un œuf. Les arbres en dégénérescence ou morts à la suite d’un feu de forêt, d’un chablis, d’une maladie ou d’une défoliation, ou encore les résidus de coupes forestières sont les hôtes de prédilection de cette espèce.
 
Après l’éclosion des œufs, les larves pénètrent à l’intérieur du tronc de l’arbre où elles se nourrissent du bois sous l’écorce pendant le reste de l’été. Le premier automne, les larves creusent une galerie pour passer l’hiver. Au printemps suivant, elles creusent vers le cœur de l’arbre et, à l’été, elles reviennent vers la périphérie afin de terminer leur développement et d’entrer en hibernation à l’état de larve mature.

Prévention et répression

Conditions favorables

  • Présence de billes de bois mort ou de résidus de coupe qui demeurent sur le site pendant plus d’un an.

Prévention

  • Éliminer les déchets de coupe et les arbres morts à proximité de la plantation.
Informations complémentaire

Il est possible de confondre les dommages du longicorne noir avec ceux causés par Phomopsis et Delphinella. On peut reconnaître les dommages causés par ces deux maladies par l'absence de blessures à l’écorce sous les branches.

Les branches cassées sont aussi fréquemment confondues avec les dommages de longicorne noir. On peut cependant reconnaître les symptômes du longicorne par l'absence d'une cassure complète.

Dommages

Cet insecte cause peu de dégâts aux arbres cultivés. De petits dommages de grignotements sont parfois observés sur les pousses de l’année dans les plantations de sapins de Noël. Les pousses grignotées peuvent dépérir à l’automne ou au printemps suivant. Cependant, les dommages sont uniquement d’ordre esthétique et sont sans conséquence.

Références et liens

Pettigrew, A., Choquette, D. & Briand N. (2014). Ravageurs, maladies et ennemis des arbres de Noël au Québec. Association des producteurs d’arbres de Noël du Québec. 130 pp.