Les tissus d’une feuille d'Aruncus dioicus (Barbe-de-bouc) présentent un aspect de bronzage/brunissement, localisé entre les nervures et à la marge de plusieurs folioles. Ce symptôme est apparent sur les deux faces du limbe mais de façon plus prononcée à la face supérieure. De petites taches jaunes ressemblant à des mouchetures sur les feuilles sont aussi apparente (non visible ici) mais sont reliées à des dommages d’alimentation causés par le tétranyque à deux points, Tetranychus urticae. Ce dernier se nourrit du contenu des cellules végétales, ce qui peut nuire à l'activité photosynthétique de son hôte. Dans la pépinière, environ 95% des plants montrent des symptômes de bronzage/brunissement ou, à un stade plus avancé, des brûlures sur les feuilles. Ces dommages sont apparus soudainement. Le dosage chimique de l’échantillon a révélé une concentration très élevée d’indaziflam (Alion), un herbicide appliqué dans la pépinière. D’autres matières actives ont également été retrouvées, dont le spirotétramate (Movento), un insecticide : ces autres produits ne seraient pas en lien avec les symptômes observés. Une surdose de l’herbicide indaziflam peut expliquer l’effet de bronzage ou les brûlures observés sur les feuilles.
Les tissus d’une feuille d'Aruncus dioicus (Barbe-de-bouc) présentent un aspect de bronzage/brunissement, localisé entre les nervures. Ce symptôme est apparent sur les deux faces du limbe mais de façon plus prononcée à la face supérieure. De petites taches jaunes ressemblant à des mouchetures sur les feuilles sont aussi apparente (non visible ici) mais sont reliées à des dommages d’alimentation causés par le tétranyque à deux points, Tetranychus urticae. Ce dernier se nourrit du contenu des cellules végétales, ce qui peut nuire à l'activité photosynthétique de son hôte. Dans la pépinière, environ 95% des plants montrent des symptômes de bronzage/brunissement ou, à un stade plus avancé, des brûlures sur les feuilles. Ces dommages sont apparus soudainement. Le dosage chimique de l’échantillon a révélé une concentration très élevée d’indaziflam (Alion), un herbicide appliqué dans la pépinière. D’autres matières actives ont également été retrouvées, dont le spirotétramate (Movento), un insecticide : ces autres produits ne seraient pas en lien avec les symptômes observés. Une surdose de l’herbicide indaziflam peut expliquer l’effet de bronzage ou les brûlures observés sur les feuilles.
Les tissus d’une feuille d'Aruncus dioicus (Aruncus dioicus) présentent un aspect de bronzage/brunissement, localisé entre les nervures. Ce symptôme est apparent sur les deux faces du limbe mais de façon plus prononcée à la face supérieure. De petites taches jaunes ressemblant à des mouchetures sur les feuilles sont aussi apparentes (non visible ici) mais sont reliées à des dommages d’alimentation causés par le tétranyque à deux points, Tetranychus urticae. Ce dernier se nourrit du contenu des cellules végétales, ce qui peut nuire à l'activité photosynthétique de son hôte. Dans la pépinière, environ 95% des plants montrent des symptômes de bronzage/brunissement ou, à un stade plus avancé, de brûlures sur les feuilles. Ces dommages sont apparus soudainement. Le dosage chimique de l’échantillon a révélé une concentration très élevée d’indaziflam (Alion), un herbicide appliqué dans la pépinière. D’autres matières actives ont également été retrouvées, dont le spirotétramate (Movento), un insecticide : ces autres produits ne seraient pas en lien avec les symptômes observés. Une surdose de l’herbicide indaziflam peut expliquer l’effet de bronzage ou les brûlures observés sur les feuilles.
La face inférieure d’une feuille d'Aruncus dioicus (Barbe-de-bouc) présente un aspect de bronzage/brunissement, localisé entre les nervures. Ce symptôme est davantage apparent à la face supérieure. De petites taches ressemblant à des mouchetures sur les feuilles sont aussi apparentes mais sont reliées à des dommages d’alimentation causés par le tétranyque à deux points, Tetranychus urticae. Ce dernier se nourrit du contenu des cellules végétales, ce qui peut nuire à l'activité photosynthétique de son hôte. Dans la pépinière, environ 95% des plants montrent des symptômes de bronzage/brunissement ou, à un stade plus avancé, de brûlures sur les feuilles. Ces dommages sont apparus soudainement. Le dosage chimique de l’échantillon a révélé une concentration très élevée d’indaziflam (Alion), un herbicide appliqué dans la pépinière. D’autres matières actives ont également été retrouvées, dont le spirotétramate (Movento), un insecticide : ces autres produits ne seraient pas en lien avec les symptômes observés. Une surdose de l’herbicide indaziflam peut expliquer l’effet de bronzage ou les brûlures observés sur les feuilles.
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Description

Les herbicides du groupe 29 sont, au niveau du métabolisme cellulaire, des inhibiteurs de la synthèse de la cellulose. Ces herbicides incluent les familles des alkylazines (indaziflam, etc.), des nitriles (dichlobénil, etc.) et des triazolocarboxamides (flupoxam, etc.). Ils sont habituellement appliqués en prélevée dans le contrôle de diverses mauvaises herbes à feuilles larges et graminées. Suite à leur application, l’émergence des espèce sensibles est inhibée. Appliqués en post-levée, la croissance des plantes sensibles est ralentie; les racines deviennent hypertrophiées et déformées.
 
Cas Indaziflam (Alion) – L’indaziflam appartient à la famille des alkylazines. Il est homologué dans la culture des arbres fruitiers, des petits fruits, du raisin, du houblon et des noix. Cet herbicide est normalement appliqué en prélevée. Typiquement, les plantes sensibles à l’indaziflam ne peuvent émerger; leur croissance est inhibée. Lors d’application en post-levée, les racines des plantes sensibles deviennent hypertrophiées ou déformées.

L’indaziflame est peu persistant dans les sols où il est dégradé par les microorganismes mais persistant dans les milieux aquatiques où il a tendance à se lier aux sédiments. Il est modérément mobile dans les sols mais peut être libéré par lixiviation.

Aux États-Unis, des populations d’Echinochloa sp. ont montré de la résistance aux herbicides du groupe 29 (dichlobénil). La résistance des mauvaises herbes aux herbicides du groupe 29 n’a jamais été rapportée au Canada ni au Québec.
 

Prévention

Pour diminuer les risques de phytotoxicité, il faut éviter les dérives sur les cultures lors de l’application, utiliser des jets dirigés au besoin, ne pas appliquer par temps venteux, respecter les consignes inscrites sur l’étiquette et bien nettoyer le pulvérisateur.
 

Dommage

Racine : hypertrophie et/ou déformation, gonflement.
 
Plant : croissance ralentie, lignification.
 

Références et liens

Shaner D.L. (Ed) (2014). Indaziflam. Dans Herbicide handbook. 10e éd. Weed science society of America, Lawrence, Kansas. P. 265-266.

http://Indaziflam | C16H20FN5 - PubChem (nih.gov)