Pourriture des baies
Early rot
Sur les canneberges (cv 'Stevens'), présence d’une pourriture molle qui se caractérise par des lignes concentriques brun pâle et brun foncé. Sur le fruit du centre, les petits points noirs sont les fructifications (pycnides) du champignon. Le fruit de droite est sans symptôme. Les tests de laboratoire ont révélé la présence du champignon Phyllosticta vaccinii, responsable de la pourriture des baies chez la canneberge.
Sur les canneberges (cv 'Stevens'), présence d’une pourriture molle qui se caractérise par des lignes concentriques brun pâle et brun foncé. Les deux fruits au bas de l'image sont sans symptôme. Les tests de laboratoire ont révélé la présence du champignon Phyllosticta vaccinii, responsable de la pourriture des baies chez la canneberge.
Sur les canneberges (cv 'Stevens'), présence d’une pourriture molle qui se caractérise par des lignes concentriques brun pâle et brun foncé. Les deux fruits au bas de l'image sont sans symptôme. Les tests de laboratoire ont révélé la présence du champignon Phyllosticta vaccinii, responsable de la pourriture des baies chez la canneberge.
Sur une canneberge (cv 'Stevens'), présence d’une pourriture molle qui se caractérise par des lignes concentriques brun pâle et brun foncé. Les petits points noirs sont les fructifications (pycnides) du champignon. L’autre fruit est sans symptôme. Les tests de laboratoire ont révélé la présence du champignon Phyllosticta vaccinii, responsable de la pourriture des baies chez la canneberge.
Canneberge - Pourriture des baies (Phyllosticta vaccinii)
Canneberge - Pourriture des baies (Phyllosticta vaccinii)
Canneberge - Pourriture des baies (Phyllosticta vaccinii)
Canneberge - Pourriture des baies (Phyllosticta vaccinii)
Description

La pourriture hâtive est observée principalement dans l’est des États-Unis et du Canada. Elle se développe uniquement sur les fruits au champ. De nombreux cultivars sont sensibles (‘Ben Lear’, ‘Early Black’, ‘Franklin’, ‘HyRed’, ‘Searles’ et ‘Stevens’). Le champignon Phyllosticta affecte également le bleuet en corymbe et les autres espèces de Vaccinium. C’est une maladie fréquente, mais mineure. Les pertes économiques sont attribuables aux fruits seulement. Au champ, cette maladie est généralement distribuée en petits foyers.

Cycle de la vie

Phyllostica hiverne dans les feuilles et les tiges rampantes des plants affectés. Il n’hiverne pas sur les fruits ni dans le sol. Au printemps et au début de l’été, les spores sont éjectées des pycnides présentes sur les vieux tissus lorsqu’ils sont humides. Les spores sont dispersées essentiellement par les éclaboussures d’eau, l’eau d’irrigation et la pluie poussée par le vent et occasionnellement par l’activité humaine et la machinerie. Le vent seul ne disperse pas les spores. Seuls les jeunes tissus (feuilles et fruits) sont affectés. Ils exprimeront la maladie lorsque ces tissus seront matures. La pourriture hâtive se développe lorsque la température oscille autour de 28-29 °C.

Symptômes et dommages

La pourriture hâtive affecte principalement les fruits, mais également les feuilles, les fleurs et les tiges rampantes.
 
Feuille : taches irrégulières beiges à brunes délimitées par une marge foncée. Les tissus avoisinants sont rougeâtres. Présence de pycnides noires à la face supérieure.
 
Fleur : devient brune, rabougrit, flétrit et se couvre parfois de pycnides noires.
 
Fruit : au début, petites taches humides pâles. Sous les conditions favorables, les taches élargissent rapidement en zones concentriques jusqu’à envahir complètement le fruit qui devient mou. Une marge nette délimite les tissus affectés des tissus sains. Les tissus affectés sont plus pâles. Présence de pycnides noires dans la zone de pourriture.
 
Stolon (tige rampante) : devient brun puis meurt.

Ne pas confondre

La pourriture hâtive peut être confondue avec d’autres maladies fongiques affectant les fruits.

Méthodes de lutte

La pourriture hâtive est généralement bien contrôlée par les traitements fongiques effectués à la floraison et juste après celle-ci. Il faut acheter des plants vigoureux et avoir une bonne densité de plants au champ pour éviter les ilots de chaleur favorables au développement du champignon. Par temps chaud, irriguer par aspersion pour diminuer la température du canope. Lors de la récolte, réfrigérer rapidement les fruits pour prévenir le développement de la maladie en entrepôt.

Références et liens

Caruso F. L. & Ramsdell D. C. (Eds) (1995). Early Rot. Dans Compendium of Blueberry and Cranberry Diseases. APS Press. The American Phytopathological Society Press, St-Paul, Minnesota. p. 35-36.

http://longbeach.wsu.edu/cranberries/earlyrotinwisconsin.pdf.pdf

http://www.gnb.ca/0027/60/2011/images/ipm-cranberry-f.pdf