Dans un champ de maïs grain et fourrager en semis direct, les plants montrent des feuilles enroulées (voir flèches). À la fin juin, lors d’une période très chaude et sèche, les plants ont subi un grand stress hydrique imputable à un enracinement insuffisant dû au semis fait dans les résidus de culture et un sol compacté.
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Dans un champ de maïs grain et fourrager en semis direct, un plant montre des feuilles enroulées dont l’extrémité est blanchie et desséchée. Les racines sont faiblement développées et déformées (non visible ici). En juin, lors d’une longue période chaude et sèche, les plants ont subi un grand stress hydrique imputable à un enracinement insuffisant dû au semis fait dans les résidus de culture et un sol compacté.
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Dans un champ de maïs grain et fourrager en semis direct, un plant montre des feuilles enroulées dont l’extrémité est blanchie et desséchée. Les racines sont faiblement développées et déformées (non visible ici). En juin, lors d’une longue période chaude et sèche, les plants ont subi un grand stress hydrique imputable à un enracinement insuffisant dû au semis fait dans les résidus de culture et un sol compacté.
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Dans un champ de maïs grain et fourrager en semis direct, un plant montre des feuilles enroulées dont l’extrémité est blanchie et desséchée. Les racines sont faiblement développées et déformées (non visible ici). En juin, lors d’une longue période chaude et sèche, les plants ont subi un grand stress hydrique imputable à un enracinement insuffisant dû au semis fait dans les résidus de culture et un sol compacté.
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Dans un champ de maïs grain et fourrager en semis direct, les plants montrent des feuilles enroulées. Les racines sont faiblement développées et déformées (non visible ici). En juin, lors d’une longue période chaude et sèche, les plants ont subi un grand stress hydrique imputable à un enracinement insuffisant dû au semis fait dans les résidus de culture et un sol compacté.
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Dans un champ de maïs grain et fourrager en semis direct, les plants montrent des feuilles enroulées. Les racines sont faiblement développées et déformées (non visible ici). Les plants ont subi un grand stress hydrique imputable à un enracinement insuffisant dû au semis fait dans un sol compacté.
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Dans un champ de maïs grain et fourrager en semis direct, les plants montrent des feuilles enroulées. Les racines sont faiblement développées et déformées (non visible ici). Les plants ont subi un grand stress hydrique imputable à un enracinement insuffisant dû au semis fait dans un sol compacté.
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Dans un champ de maïs grain et fourrager en semis direct, un plant montre des feuilles enroulées. Les racines sont faiblement développées et déformées (non visible ici). Le plant a subi un grand stress hydrique imputable à un enracinement insuffisant dû au semis fait dans un sol compacté.
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Un plant de maïs grain et fourrager montre un faible développement du système racinaire avec peu de racines secondaires et de poils absorbants. Certaines racines sont déformées. En juin, lors d’une longue période chaude et sèche, la partie aérienne a montré des feuilles enroulées à cause d’un grand stress hydrique imputable à un enracinement insuffisant dû au semis fait dans les résidus de culture et un sol compacté.
Racine
Maïs grain et fourrager - Sol compact
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FeuilleRacineTige/TroncProblèmes non parasitaires
Description

Le compactage du sol est le processus qui fait augmenter la densité du sol par tassement des particules du sol. Il peut se produire n’importe où dans le profil pédologique, mais survient souvent près de la surface du sol (compaction de surface (< 20 cm (8 po) de la surface) ou à la profondeur du labour (semelle de labour de 20 à 30 cm (8 à 12 po) de la surface) et parfois en profondeur (compaction de profondeur (> 30 cm (12 po)).
 
La compaction du sol affecte directement le développement des plantes en réduisant le taux d’oxygène et la température du sol, la population microbienne, le taux de germination des semences, la croissance racinaire et en perturbant la nutrition minérale, l'approvisionnement en eau et la vitesse de drainage. La compaction du sol accroit également le ruissellement de surface. C’est la compaction du sol en profondeur qui occasionne les plus grandes pertes de rendement. La compaction du sol est occasionnelle et mineure, mais peut être sévère selon la texture des sols.

Symptômes et dommages

Plantule : inhibe ou retarde l’émergence. Levée inégale. Jaunissement, malformation et pourriture des pousses sous la couche de sol compactée.
 
Racine : limite le développement des racines séminales et d’ancrage. L’extrémité des racines est souvent plus mince et frêle. Les racines secondaires se développent horizontalement.
 
Plant : faible croissance, réduction de la vigueur et variabilité dans la taille des plants.

Ne pas confondre

La compaction du sol peut être confondue avec l’encroûtement du sol. L'encroûtement du sol survient lorsque les gouttes d’eau frappent et brisent les agrégats de sol et créent une couche de terre solide et compacte à la surface du sol (dans les 5 premiers centimètres). Le lit de semence se mouille et sèche alors rapidement, empêchant la culture de bien lever.
 
En semis direct, la compaction du sol peut être confondue avec une carence en azote même si la fertilisation est adéquate. La compaction de surface réduit la minéralisation de la matière organique dans les premiers centimètres de sol, rendant moins disponible l’azote aux plants.

Prévention

Pour prévenir la compaction du sol, il faut éviter le travail excessif du sol, réduire le passage de la machinerie agricole, utiliser le bon type de pneu et la bonne pression, favoriser le semis direct, la conservation des sols ou le travail minimal du sol, car les résidus de culture ralentissent la force de frappe des gouttelettes d’eau au sol et augmentent en même temps le taux de matière organique. Améliorer le drainage, la structure du sol par un chaulage régulier qui apporte du calcium ou la rotation des cultures avec des plants qui possèdent des racines profondes (luzerne) ou fasciculées (blé).
 
La compaction de surface peut être détruite par un labour conventionnel. La semelle de labour peut être brisée en alternant la profondeur du labour (entre 15 et 20 cm (6 et 8 po)) avec la charrue. La compaction de profondeur est améliorée par le passage de la sous-soleuse en condition sèche.

Références et liens

http://www.agrireseau.qc.ca/agroenvironnement/documents/tsague_La%20compaction%20des%20sols.pdf

http://www.agrireseau.qc.ca/legumeschamp/documents/soussolage.PDF

http://www.ma.auf.org/erosion/chapitre4/III.FacteursChap4.html

https://www.mapaq.gouv.qc.ca/SiteCollectionDocuments/Regions/CentreduQuebec/Agroenvironnement/Drainagedusol/Drainagedusol_Partie4compaction.pdf

http://www.omafra.gov.on.ca/CropOp/fr/general_agronomics/soil_management/compaction.html