Des feuilles d’un plant de soya, non tolérant au glyphosate, présentent un jaunissement à blanchiment entre les nervures et à la pointe du limbe, accompagné de brûlures de taille réduite et éparses, à la marge du limbe. Une déformation du limbe avec un aspect gaufré de l’épiderme, parfois accompagnés de nervures parallèles à la nervure principale. Le dosage chimique a révélé une concentration très élevée dans la plante de glyphosate, supérieure à celle normalement trouvée dans une plante suite à une application, ainsi que de l’AMPA (métabolite de dégradation du glyphosate). Une très faible concentration d’atrazine et de deséthyl-atrazine (métabolite de dégradation de l'atrazine) ont aussi été retrouvées. Fusarium sp. (Michrodochium bolleiyi) a été aussi détecté mais ce champignon, endophyte des racines, n’est pas responsable des dommages observés sur les plants de soya. Une erreur de produit (et de dosage) appliqué sur le soya non tolérant serait à l’origine des symptômes de phytotoxicité observés à la grandeur du champ.