Red raspberry

Rubus idaeus Linnaeus

Taxonomie : Famille : Rosaceae
Framboisier rouge (Rubus idaeus)_1
Framboisier rouge (Rubus idaeus)_2
Framboisier rouge (Rubus idaeus)_3
Framboisier rouge (Rubus idaeus)_4
Framboisier rouge (Rubus idaeus)_5
Framboisier rouge (Rubus idaeus)_6
Framboisier rouge (Rubus idaeus)_7
Framboisier rouge (Rubus idaeus)_8
Framboisier rouge (Rubus idaeus)_9
Description

Le framboisier rouge est une espèce vivace, indigène au Canada. La tige a un port dressé à décombant et mesure de 100 à 150 cm de longueur. Elle est plus ou moins couverte d’aiguillons. Ces derniers ont une base élargie et mesurent de 1 à 4 mm de longueur. Les tiges sont bisannuelles : elles sont végétatives la première année et produisent des fleurs et des fruits la deuxième année. Le système racinaire est composé de rhizomes longs et de racines fasciculées.

Les feuilles sont alternes sur la tige. Celles des tiges végétatives sont composées de 5 folioles et celles des tiges florifères sont composées de 3 folioles. Les folioles sont de forme ovée à lancéolée et mesurent de 7 à 15 cm de longueur et de 4 à 11 cm de largeur. La base du limbe est arrondie à cordée, la marge est irrégulièrement dentée et l’apex est acuminé. La face inférieure des folioles est blanchâtre. Des stipules sont présentes au point d’insertion du pétiole sur la tige. Elles sont linéaires et mesurent de 5 à 10 mm de longueur.

L’inflorescence est une grappe terminale courte qui contient de 2 à 7 fleurs. Ces dernières sont composées de 5 sépales et de 5 pétales. Les pétales sont blancs, de forme obovée à elliptique et mesurent de 5 à 10 mm de longueur. Ils sont plus courts que les sépales.

Le fruit est globuleux et composé de 10 à 60 petites drupes rouges qui sont soudées ensemble. Il mesure de 0,5 à 2 cm de longueur. Le réceptacle se détache facilement du fruit à maturité.

Conditions favorables

Le framboisier rouge est une espèce retrouvée dans les lieux incultes et les endroits perturbés, comme les pâturages, les vieux champs et le bord des routes. Il est aussi retrouvé dans les chemins de forêts et infeste rapidement les forêts perturbées. Il peut également causer des nuisances dans les champs de canneberges. La plante préfère les milieux bien drainés, ouverts et ensoleillés. Elle est adaptée à différents types de sol, mais elle est intolérante à l’ombre.

Ne pas confondre

Le framboisier rouge peut être confondu avec d’autres espèces du genre Rubus. Il se différencie par son port dressé, sa tige qui ne s’enracine pas à l’extrémité et son fruit rouge qui se détache facilement du réceptacle à maturité.

Prévention et répression

Pour prévenir et réprimer le framboisier rouge :

  1. Sarcler les plants dès la première année de croissance des pousses végétatives. Il faut s’assurer d’arracher un maximum de rhizomes.
  2. Le travail du sol fragmente les rhizomes et peut stimuler la production de nouvelles pousses s’il est effectué une seule fois. Il importe donc de répéter le travail du sol pour éviter d’augmenter les populations.
  3. L’application d’un pail...Lire la suite

Pour prévenir et réprimer le framboisier rouge :

  1. Sarcler les plants dès la première année de croissance des pousses végétatives. Il faut s’assurer d’arracher un maximum de rhizomes.
  2. Le travail du sol fragmente les rhizomes et peut stimuler la production de nouvelles pousses s’il est effectué une seule fois. Il importe donc de répéter le travail du sol pour éviter d’augmenter les populations.
  3. L’application d’un paillis de céréale sur le sol nuit à la germination des graines et à la croissance des plantules.
Informations complémentaire

Les semences du framboisier rouge demeurent viables dans le sol pendant plus de 50 ans. Par contre, elles ne représentent pas le mode de dispersion principal de l’espèce. Une fois établie, la dispersion de la plante se fait principalement par les rhizomes.

Références et liens

Gleason H. A. & Cronquist A. C. (1991). Manual of Vascular Plants of Northeastern United States and Adjacent Canada. 2e éd. New York Botanical Garden. 910 pp.

Néron R., Deland J.-P., Drolet I. & Painchaud J. (2013). Guide d’identification des mauvaises herbes de la canneberge. Ministère de L’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation, Québec. 239 pp.

Oleskevich C., Punja Z. K. & Shamoun S. F. (1996). The Biology of Canadian Weeds. 105. Rubus strigosus Michx., Rubus parviflorus Nutt., and Rubus spectabilis Pursh. Canadian Journal of Plant Science. 76(1): 187-201.

Flora of North America
http://www.efloras.org/florataxon.aspx?flora_id=1&taxon_id=200011446

 

Cultures Affectées