Rougeot
Rotbrenner
Les feuilles de vigne (cv 'Vandal') montrent de larges brûlures brun clair à rouille demeurant souples. La marge des brûlures est bien définie. Les brûlures débutent à la marge et progressent entre les nervures principales. Elles peuvent couvrir une grande surface du limbe. Il y a absence d'un jaunissement bordant systématiquement les brûlures. En 2000, les tests de laboratoire n’avaient pas permis de déterminer la cause. Aujourd’hui, avec nos connaissances, il pourrait s’agir du rougeot parasitaire causé par le champignon Pseudopezicula sp. Selon le conseiller agricole, les symptômes évoluent graduellement et affectent presque tous les plants du vignoble.
Une feuille de vigne (cv 'Vandal') montre de larges brûlures brun clair à rouille demeurant souples. La marge des brûlures est bien définie. Les brûlures débutent à la marge et progressent entre les nervures principales. Elles peuvent couvrir une grande surface du limbe. Il y a absence d'un jaunissement bordant systématiquement les brûlures. En 2000, les tests de laboratoire n’avaient pas permis de déterminer la cause. Aujourd’hui, avec nos connaissances, il pourrait s’agir du rougeot parasitaire causé par le champignon Pseudopezicula sp. Selon le conseiller agricole, les symptômes évoluent graduellement et affectent presque tous les plants du vignoble.
Une feuille de vigne (cv 'Vandal-Cliche') montre de larges brûlures brunâtres à rougeâtres bordées ou non d'un halo vert pâle à jaune. La marge des brûlures est bien définie. Les brûlures débutent à la marge et progressent entre les nervures principales en prenant la forme d'un « V ». Les tests de laboratoire ont révélé la présence du champignon Pseudopezicula sp., responsable du rougeot parasitaire chez la vigne.
 
Selon le conseiller agricole, les symptômes évoluent graduellement et affectent un pourcentage élevé des plants dans le vignoble soit 80 %. Lorsque le pourcentage de plantes affectées est élevé, les dommages sont généralement associés à un facteur non parasitaire. Dans le cas présent, le champignon Pseudopezicula sp. a été isolé des brûlures foliaires, confirmant ainsi le diagnostic. Le rougeot parasitaire a été identifié pour la première fois en 2007 au Laboratoire de diagnostic en phytoprotection du MAPAQ.
Une feuille de vigne (cv 'Vandal-Cliche') montre de larges brûlures brunâtres à rougeâtres bordées ou non d'un halo vert pâle à jaune. La marge des brûlures est bien définie. Les brûlures débutent à la marge et progressent entre les nervures principales en prenant la forme d'un « V ». Les tests de laboratoire ont révélé la présence du champignon Pseudopezicula sp., responsable du rougeot parasitaire chez la vigne.
 
Selon le conseiller agricole, les symptômes évoluent graduellement et affectent un pourcentage élevé des plants dans le vignoble soit 80 %. Lorsque le pourcentage de plantes affectées est élevé, les dommages sont généralement associés à un facteur non parasitaire. Dans le cas présent, le champignon Pseudopezicula sp. a été isolé des brûlures foliaires, confirmant ainsi le diagnostic. Le rougeot parasitaire a été identifié pour la première fois en 2007 au Laboratoire de diagnostic en phytoprotection du MAPAQ.
Vigne (raisin) - Rougeot (Pseudopezicula tracheiphila)
Vigne (raisin) - Rougeot (Pseudopezicula tracheiphila)
Vigne (raisin) - Rougeot (Pseudopezicula tracheiphila)
Vigne (raisin) - Rougeot (Pseudopezicula tracheiphila)
Description

Le rougeot parasitaire est une maladie occasionnelle et mineure n’affectant que la vigne (Vitis vinifera, les hybrides américains et Parthenocissus sp.). En Europe, c’est la souche Pseudopezicula tracheiphila qui est rapportée tandis qu’au Québec, il s’agirait de P. tetraspora. Le rougeot parasitaire affecte principalement les feuilles basales et médianes et peut provoquer d'importantes défoliations. Au Québec, les cultivars Maréchal Foch, Baco noir et Sainte-Croix sont sensibles. Au champ, les symptômes évoluent graduellement et affectent un fort pourcentage de plants (entre 80 et 100 %) ce qui est inhabituel pour une maladie parasitaire.

Cycle de la vie

Pseudopezicula hiverne sous la forme de mycélium dans les feuilles mortes tombées au sol. Au printemps, des apothèces apparaissent sur les feuilles mortes. Les apothèces matures éclatent et libèrent des ascospores qui sont responsables des infections. La maturité des ascospores coïncide avec l’éclatement des bourgeons et les risques d’infection s’échelonnent du stade trois feuilles déployées jusqu’à la véraison. Les ascospores sont disséminées par le vent et l’eau. Elles germent sur les jeunes feuilles, mais nécessitent une période de pluie prolongée ou de forte humidité (2 à 4 jours) à des températures de 15 à 20 C. Le champignon nécessite une période d’incubation de trois à quatre semaines pour qu’il puisse pénétrer dans les vaisseaux et causer les symptômes foliaires. Les taches desséchées apparaîtront 2 à 3 semaines plus tard.

Symptômes et dommages

En Europe, le rougeot parasitaire peut affecter les fleurs, les fruits et la tige, mais au Québec, il est limité au feuillage.
 
Feuille : sur les cépages à raisins rouges ou noirs, présence de taches angulaires rouge brunâtre avec une marge foncée. Délimitation nette entre les tissus sains et affectés. Sur les cépages à raisins blancs, les taches sont d’abord jaunes puis deviennent brunes avec une marge jaune verdâtre. En général, les taches sont grandes et délimitées par les nervures principales et secondaires. Défoliation possible de la base des rameaux.

Ne pas confondre

Les brûlures foliaires causées par le rougeot parasitaire peuvent être confondues avec un dommage causé par une brûlure chimique ou à une insolation. Sur les cépages à raisins blancs, le premier symptôme de la maladie peut être confondu avec le mildiou (Plasmopara viticola), mais ne développe pas de duvet blanc sur les feuilles.

Méthodes de lutte

Le rougeot parasitaire est contrôlé essentiellement par la lutte chimique préventive dès l’éclatement des bourgeons. Les traitements effectués contre le mildiou réprimeraient en partie la maladie. L’élimination du feuillage tombé au sol l’année précédente et les feuilles atteintes au cours de la saison permettent de limiter le développement de la maladie. Assurer une bonne fertilisation et un apport en eau régulier, car les plants carencés ou en déficit hydrique seraient plus vulnérables à la maladie.

Références et liens

Pearson R. C. & Goheen A. C. (Eds) (1998). Rotbrenner. Dans Compendium of Grape Diseases. APS Press. The American Phytopathological Society Press, St-Paul, Minnesota. p. 19-20.

http://www7.inra.fr/hyp3/pathogene/3psetra.htm

http://« Pest Datasheet for Pseudopezicula tracheiphila »

http://Rotbrenner