Au Québec, la canneberge est cultivée sur des sols sableux nécessitant une bonne irrigation. La nappe phréatique doit être naturellement élevée et ne pas descendre au-delà de 1,2 m de profondeur durant la saison sèche. L’eau est très importante pour le développement de la culture, mais également pour faciliter la récolte. Le sol doit être bien drainé et irrigué pour assurer aux plants une croissance optimale. Généralement, les pluies naturelles sont suffisantes pour assurer un bon développement des plants. Lors de sécheresse ou d’un manque d’eau, les producteurs utilisent l’eau de pluie ou de la fonte des neiges emmagasinées dans des réservoirs. Lors d’une sécheresse prolongée, les rendements peuvent être affectés surtout si les fleurs ou les fruits en développement sont touchés. Le manque d’eau dans les cannebergières est occasionnel et généralement mineur.
Feuille : anomalies de coloration variées (brun, orange, rouge).
Fruit : lors de la formation des fruits, les fruits sont orange et d’aspect vitreux.
Tige : brunissement et dépérissement.
Sur les feuilles, la coloration brune à rouge peut être confondue avec le dépérissement des pousses (Phomopsis vaccinii – les feuilles sont jaunes, brunes et/ou orange, mais jamais rouges). Sur les fruits, la coloration orange de l’épiderme peut être confondue avec une insolation ou un stress de chaleur.
Le manque d’eau dans les cannebergières peut être minimisé par l’installation des gicleurs au printemps (système d’irrigation par aspersion), l’utilisation de l’eau contenue dans les circuits fermés et s’assurer d’implanter la cannebergière sur un site qui a une nappe phréatique élevée.
Caruso F. L. & Ramsdell D. C. (Eds) (1995). Sunscald and Heat Injury. Dans Compendium of Blueberry and Cranberry Diseases. APS Press. The American Phytopathological Society Press, St-Paul, Minnesota. p. 70.