Une vue rapprochée d’une feuille de laitue Boston cultivée en serre montre des zones du limbe vert luisant et un fin picotement brun rouille sur la nervure principale à la face inférieure (non visible ici). Les reflets métalliques sous les feuilles sont typiques d’un dommage par le gel. Les observations microscopiques ont révélé des dommages sur les glandes foliaires. Il est possible que les basses températures de l’air aient endommagé les glandes ce qui a enclenché par la suite des réactions enzymatiques de type phénolique, produisant des substances de couleur foncée.
 
La conseillère agricole mentionne qu’environ 10 % des plants de la serre sont affectés. Les plants affectés sont répartis de manière éparse. La serre est munie d’un chauffage d’appoint permettant d’obtenir une température de 4 °C la nuit et 10 à 15 °C le jour. L’échantillon a été reçu au Laboratoire d’expertise et de diagnostic en phytoprotection à la fin novembre.
Une vue rapprochée d’une feuille de laitue Boston cultivée en serre montre des zones du limbe vert luisant et un fin picotement brun rouille sur la nervure principale à la face inférieure (non visible ici). Les reflets métalliques sous les feuilles sont typiques d’un dommage par le gel. Les observations microscopiques ont révélé des dommages sur les glandes foliaires. Il est possible que les basses températures de l’air aient endommagé les glandes ce qui a enclenché par la suite des réactions enzymatiques de type phénolique, produisant des substances de couleur foncée.
 
La conseillère agricole mentionne qu’environ 10 % des plants de la serre sont affectés. Les plants affectés sont répartis de manière éparse. La serre est munie d’un chauffage d’appoint permettant d’obtenir une température de 4 °C la nuit et 10 à 15 °C le jour. L’échantillon a été reçu au Laboratoire d’expertise et de diagnostic en phytoprotection à la fin novembre.
Une vue rapprochée de la face inférieure d’une feuille basale de laitue Boston cultivée en serre montre un fin picotement brun rouille sur la nervure principale. Il y avait aussi des zones de limbe vert luisant à certains endroits (non visible ici). Les observations microscopiques ont révélé des dommages sur les glandes foliaires. Il est possible que les basses températures de l’air aient endommagé les glandes ce qui a enclenché par la suite des réactions enzymatiques de type phénolique, produisant des substances de couleur foncée. Les reflets métalliques sous la feuille sont typiques d’un dommage par le gel.
 
La conseillère agricole mentionne qu’environ 10 % des plants de la serre sont affectés. Les plants affectés sont répartis de manière éparse. La serre est munie d’un chauffage d’appoint permettant d’obtenir une température de 4 °C la nuit et 10 à 15 °C le jour. L’échantillon a été reçu au Laboratoire d’expertise et de diagnostic en phytoprotection à la fin novembre.
Une vue rapprochée de la face supérieure d’une feuille de laitue romaine cultivée en serre montre un gaufrage du limbe près de la nervure principale. Il est possible que le gaufrage des feuilles ait été causé par du gel. Les plants de laitue reçus étaient cultivés sans éclairage artificiel ni chauffage du sol et faisaient partie d’un protocole de recherche. L’échantillon a été reçu au Laboratoire d’expertise et de diagnostic en phytoprotection à la fin janvier.
Laitues - Gel
Laitues - Gel
Laitues - Gel
Laitues - Gel
Description

La température à laquelle les produits gèlent est fonction de la concentration des solutés dissous, tels que le sucre, dans les cellules. L'eau pure gèle à 0 °C. Un produit comme la laitue, qui est principalement constitué d'eau, gèle à environ -0,2 °C. En revanche, la teneur élevée en sucre de la laitue signifie qu'elle ne gèlera pas jusqu'à ce la température chute sous -1,8 °C. Bien que la laitue soit assez tolérante aux températures près du point de congélation pour une courte période de temps, les basses températures de l’air peuvent causer des dommages aux feuilles. Les dommages de gel sur la laitue induisent des symptômes caractéristiques qui sont assez facilement reconnaissables. Une basse température sur quelques jours peut se solder par des pommes de laitue non commercialisables. Le gel est un problème non parasitaire occasionnel et mineur. Les laitues affectées par le gel arrivent à maturité un peu plus tardivement que les laitues saines.

Symptômes et dommages

Feuille : les feuilles affectées prennent une apparence grisâtre. Si l’épiderme est brisé, les tissus exposés deviennent orange à bruns, surtout le long de la nervure principale. Les feuilles extérieures sont généralement affectées en premier. Lorsque le gel est intense, les feuilles deviennent translucides et aqueuses lorsque le plant dégèle. Occasionnellement, l’apex des feuilles peut être détruit. Les tissus avoisinant l’apex continuent leur croissance et s’enroulent autour de ces tissus morts. La marge des feuilles devient épaisse, déformée et d’aspect rugueux. Dans les serres l’hiver, les feuilles affectées peuvent avoir un limbe boursouflé et plus terne.
 
Racine : le pivot racinaire peut montrer des lésions nécrotiques internes lors d’un gel plus important.
 
Plant : la croissance est ralentie et lors d’un gel plus important, flétrissement puis dépérissement.

Ne pas confondre

Les dégâts de gel peuvent être confondus avec ceux causés par le virus des grosses nervures de la laitue (MLBVV). Deux à trois semaines après un gel léger, sur un étage de feuilles, le limbe apparaît gaufré ou boursouflé à la face supérieure. À la face inférieure, vis-à-vis le boursouflage, l’épiderme est séparé du mésophylle.
 
Les taches nécrotiques observées lors de gel plus intense peuvent être confondues avec des dommages liés aux pesticides ou à des températures élevées de l’air (chaleur).

Prévention

Sous abris (tunnels, chapelles), les dommages de gel peuvent être anticipés en portant une attention particulière à l’humidité du sol. L’humidité du sol en période froide constitue un tampon thermique. L’atmosphère est alors moins refroidie. La nuit, un sol humide rend plus de chaleur qu’un sol sec. L’humidité saturante contribue à freiner le refroidissement de l’abri et limite les effets du gel. En champ, l’irrigation contre le gel demeure la méthode de lutte à privilégier.

Références et liens