Blé - Gel hivernal

Chez le blé d’automne, les dommages de gel hivernal sont observés lorsque des cristaux de glace se forment dans le collet, endommageant le système vasculaire de la plante. Le blé d’automne, cultivé dans un sol sec, est sensible au gel hivernal lorsque la température est inférieure à -10 °C. Dans de bonnes conditions de sol, le blé endurci peut tolérer -20 °C avant l’apparition des dommages. Les dégâts de gels hivernaux peuvent survenir lors de fluctuations de la température (période de gel et de dégel) ce qui augmente la respiration et diminue la réserve énergétique des plants ou lors de températures très froides. Chez les céréales d’automne, le seigle (triticale) a une plus grande résistance à l’hiver que le blé d’automne et l’épeautre.
 
Lors d’un gel hivernal léger, les plants auront une croissance végétative presque normale et les symptômes se manifesteront surtout lors de l’épiaison qui requiert beaucoup plus d’énergie à la plante. Lors d’un gel hivernal sévère, le système vasculaire du collet peut être entièrement détruit et le plant ne débourrera pas ou très peu. Les dommages hivernaux sont souvent observés en premier sur les plants localisés sur des buttes ou dans des champs orientés Nord. Le gel hivernal est occasionnel, mais peut être sévère. Des pertes de vigueur, de rendement et de résistance face aux agents pathogènes sont observées sur les plants qui ont subi un gel hivernal. Au champ, les plants sont distribués de façon localisée et éparse.