Potyvirus (group)
Sur un plant de chou chinois provenant d’un champ, présence de nombreuses petites taches grisâtres localisées près des nervures des jeunes feuilles (voir flèches). Sur les vieilles feuilles, les taches forment de grandes zones beiges à grisâtres d’aspect humide. Les tests de laboratoire ont révélé la présence d’un Potyvirus. Il s’agit probablement du virus de la mosaïque du navet qui cause des symptômes similaires à ceux observés sur ce plant. La conseillère mentionne que 90 % des plants sont affectés au champ, ce qui est inhabituel pour une maladie virale. Notez que la nervation noire (Xanthomonas campestris pv. campestris) n’a pas été détectée dans les tissus malades.
Sur un plant de chou chinois provenant d’un champ, présence de nombreuses petites taches grisâtres localisées près des nervures des jeunes feuilles (voir flèches). Sur les vieilles feuilles, les taches forment de grandes zones beiges à grisâtres d’aspect humide. Les tests de laboratoire ont révélé la présence d’un Potyvirus. Il s’agit probablement du virus de la mosaïque du navet qui cause des symptômes similaires à ceux observés sur ce plant. La conseillère mentionne que 90 % des plants sont affectés au champ, ce qui est inhabituel pour une maladie virale. Notez que la nervation noire (Xanthomonas campestris pv. campestris) n’a pas été détectée dans les tissus malades.
Sur un plant de chou chinois provenant d’un champ, présence de nombreuses petites taches grisâtres localisées près des nervures des jeunes feuilles. Sur les vieilles feuilles, les taches forment de grandes zones beiges à grisâtres d’aspect humide. Les tests de laboratoire ont révélé la présence d’un Potyvirus. Il s’agit probablement du virus de la mosaïque du navet qui cause des symptômes similaires à ceux observés sur ce plant. La conseillère mentionne que 90 % des plants sont affectés au champ, ce qui est inhabituel pour une maladie virale. Notez que la nervation noire (Xanthomonas campestris pv. campestris) n’a pas été détectée dans les tissus malades.
Sur une feuille de chou chinois provenant d’un champ, présence de très petites taches grisâtres à noires et d’un jaunissement diffus localisés entre ou près des nervures. La feuille est également bosselée. Les tests de laboratoire ont révélé la présence d’un Potyvirus.

Une feuille de chou chinois provenant d’un champ montre un jaunissement entre les nervures et le long des nervures. Les feuilles sont également gaufrées. Tous les niveaux de feuille sur les plants sont affectés. Les tests de laboratoire ont révélé la présence d’un Potyvirus. Il s’agit probablement du virus de la mosaïque du navet qui cause des symptômes similaires à ceux observés sur les plants reçus. La conseillère agricole mentionne que tous les plants de la vieille plantation sont affectés tandis que les deux tiers des plants de la jeune plantation le sont.

Chou chinois - Potyvirus (groupe)_1
Chou chinois - Potyvirus (groupe)_2
Chou chinois - Potyvirus (groupe)_3
Chou chinois - Potyvirus (groupe)_4
Chou chinois - Potyvirus (groupe)_5
Description

Le groupe des Potyvirus comprend plus de 200 virus dont le tiers infecte les plantes ornementales. Les maladies virales sont occasionnelles, mais causent des dommages sévères d’une grande importance économique. Les symptômes apparaissent généralement en foyer une à deux semaines après l’inoculation.

Le virus de la mosaïque du navet (Potyvirus) est une maladie grave chez le chou chinois et le rutabaga. Ils ne doivent pas être cultivés à proximité du canola d’automne et de printemps car ces cultures hébergent les pucerons. Les infections mixtes avec un autre virus sont fréquentes.

Cycle de la vie

Les Potyvirus sont transmis principalement par plusieurs espèces de pucerons selon le mode non persistant, ce qui signifie que le virus ne se multiplie pas à l’intérieur du vecteur et qu'il est transmis uniquement par le stylet du puceron. Les pucerons transmettent la maladie d’un plant infecté à un plant sain en se nourrissant sur lui pendant moins d’une minute. Le puceron vert du pêcher (Myzus persicae) est le plus fréquemment rapporté. Les autres modes de transmission incluent le pollen et l’inoculation mécanique, car le virus est systémique et peut être transmis par la sève présente sur les outils, la machinerie ou les travailleurs.

Symptômes et dommages

La diversité des symptômes varie selon la souche de virus, l’hôte, le stade de développement de la plante lors de l’infection et des facteurs environnementaux. Voici les principaux symptômes rapportés.
 
Feuille : présence de jaunissement, de mosaïques ou marbrures, de taches jaunes ou en anneaux, d’une décoloration des nervures, de stries en bandes parallèles aux nervures, de nécroses ou de déformations (pustules vert foncé entre les nervures, gaufrage, feuille enroulée en forme de cuillère, tordues, etc.).
 
Fleur : la floraison peut être prématurée, les fleurs décolorées, petites ou déformées.
 
Racine : présence de taches noires dépressives sur l’épiderme. Les symptômes racinaires apparaissent lorsque les plantes sont infectées au début de leur croissance.
 
Plante entière : la vigueur des plantes est réduite et elles peuvent être rabougries.

Ne pas confondre

Les symptômes causés par les Potyvirus peuvent être confondus avec ceux d’une phytotoxicité par les herbicides.

Méthodes de lutte

Pour limiter la propagation des virus, il faut utiliser des semences certifiées exemptes de virus, mais la méthode la plus efficace consiste à employer des cultivars résistants lorsqu’ils sont disponibles. Éliminer les plantes virosées, les volontaires, les mauvaises herbes et les plantes susceptibles d’attirer les pucerons en champ et contrôler les pucerons vecteurs. Dans la lutte aux Potyvirus, il est important de considérer le moment du semis en champ ou de la plantation des transplants afin d’éviter les populations importantes de puceron, surtout lors de leur migration.

Références et liens

Richard C. & Boivin G. (1994). Mosaïque du navet. Dans Maladies et Ravageurs des Cultures Légumières au Canada. La Société Canadienne de Phytopathologie et la Société d'Entomologie du Canada, Canada. p. 116-117. (http://phytopath.ca/wp-content/uploads/2014/10/MRCLC/ch8-cruciferes.pdf)

Rimmer S. R., Shattuck V. I. & Buchwaldt L. (Eds) (2007). Turnip Mosaic. Dans Compendium of Brassica Diseases. APS Press, The American Phytopathological Society, St-Paul, Minnesota. p. 72-73.

http://www.omafra.gov.on.ca/french/crops/facts/90-143.htm

http://www.dpvweb.net/dpv/showdpv.php?dpvno=8