Spruce spider mite

Oligonychus ununguis (Jacobi)

Tétranyque de l'épinette (Oligonychus ununguis)_1
Tétranyque de l'épinette (Oligonychus ununguis)_2
Tétranyque de l'épinette (Oligonychus ununguis)_3
Tétranyque de l'épinette (Oligonychus ununguis)_4
Description

Oeuf : 0,1 mm; il est sphérique et de couleur jaune pâle à brun-rouge.
Larve : 0,4 mm à maturité; elle est rose puis verte lorsqu’elle commence à sucer la sève des aiguilles; elle possède trois paires de pattes.
Adulte : 0,5 mm; corps de forme ovoïde; de couleur vert foncé à rouge-brun foncé; il possède quatre paires de pattes; de longues soies pâles sont présentes sur le corps et les pattes.

Cycle vital

Le cycle vital du tétranyque de l’épinette comporte de trois à six générations par année. Cette espèce hiberne sous forme d’œufs collés près de la base des aiguilles, sur les rameaux et les branches ou sur le tronc des sapins. Les individus de la première génération se nourrissent des aiguilles plus âgées, alors que les générations suivantes s’attaquent aux pousses de l’année quand leurs aiguilles durcissent. Le tétranyque suce le contenu des cellules des aiguilles avec ses chélicères, éliminant leur chlorophylle. Les deuxième et troisième générations peuvent être plus importantes que les autres. Le développement de chaque génération s’accomplit en trois à quatre semaines, parfois moins par temps chaud.

Prévention et répression

Dépistage
Le dépistage doit être effectué de la mi-juin à la fin d’août. On peut utiliser une loupe d’un grossissement de 16 X pour faciliter l’observation. Il faut observer sous les aiguilles pour déceler la présence de tétranyques ou de toiles. Il est important de surveiller la présence de jeunes formes mobiles sur les pousses de l’année au début du mois de juillet. Finalement, on doit vérifier si les aiguilles des arbres des jeunes plantations (de zéro à trois ans) ...Lire la suite

Dépistage
Le dépistage doit être effectué de la mi-juin à la fin d’août. On peut utiliser une loupe d’un grossissement de 16 X pour faciliter l’observation. Il faut observer sous les aiguilles pour déceler la présence de tétranyques ou de toiles. Il est important de surveiller la présence de jeunes formes mobiles sur les pousses de l’année au début du mois de juillet. Finalement, on doit vérifier si les aiguilles des arbres des jeunes plantations (de zéro à trois ans) semblent endommagées.
Conditions favorables

  • Prolifération plus rapide lors de périodes chaudes et sèches.
  • Plantations situées près des chemins sableux, graveleux et poussiéreux.

Confusions possibles

  • Chute naturelle des aiguilles à l’automne, rouge des aiguilles et phytotoxicité : absence de tétranyques, décoloration uniforme, sans marbrure.
  • Toiles d’araignées : semblables à la toile du tétranyque, mais beaucoup plus grosses.

Bonnes pratiques

  • Le contrôle par les prédateurs naturels (acariens phytoséiides) est fréquent dans les plantations cultivées. Favoriser leur présence en évitant d’appliquer des acaricides de manière préventive.
  • Les araignées et les coccinelles sont des prédateurs efficaces contre plusieurs ravageurs du sapin.
  • Une forte infestation peut nécessiter une intervention avec un acaricide.

La surveillance des populations de tétranyques est recommandée pour suivre leur évolution au cours de la saison.

Dommages

Les premiers dommages commencent à apparaître à l’intérieur des branches situées au bas de l’arbre et se propagent graduellement vers la périphérie des branches et le haut de l’arbre. De minuscules taches jaunes font leur apparition avant de devenir brunâtres, ce qui donne une apparence marbrée à la base des aiguilles (chlorose des aiguilles). De nombreux fils et des toiles de soie sont tissés sur les rameaux par les colonies en développement. Lorsque les toiles sont abondantes, cela indique une infestation avancée. Les aiguilles fortement endommagées chutent prématurément. Les aiguilles qui ne sont pas suffisamment endommagées pour chuter vont présenter une décoloration permanente.
 
Le sapin Fraser est particulièrement sensible à ce ravageur.

Références et liens

Pettigrew, A., Choquette, D. & Briand N. (2014). Ravageurs, maladies et ennemis des arbres de Noël au Québec. Association des producteurs d’arbres de Noël du Québec. 130 pp.

https://corpus.ulaval.ca/jspui/bitstream/20.500.11794/27826/1/33519.pdf

https://www.agrireseau.net/documents/Document_95622.pdf