Dans cette partie du champ, l’excès d’eau a causé un manque à la levée des plants de blé de printemps. Les plants germés sont vert pâle à jaunes et le tallage est presque inexistant. Cet excès d’eau est relié à un mauvais drainage du sol. Ces plants ont une croissance ralentie par rapport au reste du champ et ce retard de croissance peut être relié à une asphyxie racinaire.
Dans cette partie du champ, l’excès d’eau a causé un manque à la levée des plants de blé de printemps. Les plants germés sont vert pâle à jaunes et parfois rougeâtres et le tallage est presque inexistant. Cet excès d’eau est relié à un mauvais drainage du sol. Ces plants ont une croissance ralentie par rapport au reste du champ et ce retard de croissance peut être relié à une asphyxie racinaire.
Dans cette partie du champ, l’excès d’eau a causé un manque à la levée des plants de blé de printemps. Les plants germés sont vert pâle à jaunes et parfois rougeâtres et le tallage est presque inexistant. Cet excès d’eau est relié à un mauvais drainage du sol. Ces plants ont une croissance ralentie par rapport au reste du champ et ce retard de croissance peut être relié à une asphyxie racinaire.
Blé - Drainage insuffisant (asphyxie racinaire)_1
Blé - Drainage insuffisant (asphyxie racinaire)_2
Blé - Drainage insuffisant (asphyxie racinaire)_3
Description

Un mauvais drainage du sol favorise un séjour prolongé de l’eau dans et à la surface du sol causant ainsi une asphyxie racinaire due à un manque d’oxygène. Le système racinaire est affecté et devient moins efficace à puiser l’eau et les éléments minéraux. En général, les sols gorgés d’eau retardent les semis ou le développement des plants, la germination est plus lente et inégale, ils se réchauffent plus lentement, causent des problèmes de maladies et de pourriture racinaire et nuisent à la récolte. Toutes les actions qui permettent d’évacuer l’eau du champ favorisent un enracinement en profondeur, une meilleure aération en réduisant les risques de tassement et de destruction de la structure du sol et assurent une plus grande réserve d’eau pour la plante.
 
Les céréales, le canola, le pois et le haricot ont une bonne tolérance aux excès d’eau. Chez le blé, les dommages sont particulièrement importants si l’excès d’eau survient entre la plantation et la germination. Les cultures âgées peuvent tolérer jusqu’à 10 jours d’excès d’eau sans effet néfaste sur les plants. Les symptômes apparaissent en foyer. Le rendement peut être réduit si les excès d’eau surviennent tôt en saison. En général, les problèmes de drainage dans la culture du blé sont occasionnels et mineurs.

Symptômes et dommages

Feuille : jaunissement et sénescence prématurée des vieilles feuilles. Parfois les feuilles deviennent rouges.
 
Fleur : stérilité potentielle.
 
Épi : affecte la quantité et la qualité des grains.
 
Racine : enracinement plus en surface, réduction de la croissance des racines et des radicelles, pourriture et mortalité.
 
Plant : retard dans l’émergence, le tallage est réduit ou absent si l’excès d’eau survient avant ou durant le tallage, réduction de la vigueur, de la hauteur et de la productivité des plants. Mortalité potentielle si l’eau séjourne trop longtemps.

Ne pas confondre

Le mauvais drainage du sol peut être confondu avec une carence en azote.

Prévention

Pour contrer les excès d’eau dans le sol, il faut assurer un égouttement de surface, en profondeur ou souterrain par l’utilisation de travaux de drainage, de nivellement, de puits d’infiltration ou de fossés de contour. Il faut éviter le colmatage des drains, améliorer la structure du sol, réduire la compaction et cultiver la bonne plante dans le bon type de sol.
 
Chez le blé, l’azote doit être appliqué à la plantation ou directement sur le sol après la plantation, de préférence sous la forme ammonium (NH4) car elle est moins lessivée que la forme nitrate (NO3). Par contre, elle acidifie les sols. Dans les zones à risque, si l’excès d’eau survient tôt en saison, il est parfois nécessaire d’appliquer de nouveau de l’azote après le retrait de l’eau pour pallier au lessivage ou à la dénitrification de l’azote. Un taux d’ensemencement plus élevé dans ces zones permet de compenser au faible tallage des plants. Le contrôle des mauvaises herbes permet de diminuer la compétition pour les éléments nutritifs. Un semis plus hâtif est parfois à envisager.

Références et liens

Bockus W. W., Bowden R. L., Hunger R. M., Morrill W. L., Murray T. D. & Smiley R. W. (2010). Water Stresses (Flooding and Drought). Dans Compendium of Wheat Diseases and Pests. 3è éd. APS Press, The American Phytopathological Society Press, St-Paul, Minnesota. p. 155-156.

https://www.agmin.com.au/articles/waterlogging-by-excess-rain

https://www.agrireseau.net/pdt/documents/savoie.pdf

http://www.agrireseau.qc.ca/agroenvironnement/documents/Savoie_Victor.pdf

https://www.gov.mb.ca/agriculture/crops/production/managing-crops-for-excess-water-stress.html