Sur ce bleuetier en corymbe, quelques tiges portent des feuilles disposées en rosette dont le limbe est orange à rose. Il y a absence de feuilles dans la partie basale et à l’extrémité des tiges. Les entrenoeuds sont également courts. La vigueur du plant est moindre et il est plus petit que les plants sains. Le test de laboratoire (PCR) a confirmé la présence d’un phytoplasme dans les tissus. Il s’agit probablement du flétrissement du bleuet connu sous l’appellation 'stunt'.
Une vue rapprochée d’un bleuetier en corymbe montre quelques tiges portant des feuilles disposées en rosette dont le limbe est orange à rose. Les entrenoeuds sont courts. La vigueur du plant est moindre et il est plus petit que les plants sains. Le test de laboratoire (PCR) a confirmé la présence d’un phytoplasme dans les tissus. Il s’agit probablement du flétrissement du bleuet connu sous l’appellation 'stunt'.
Sur ce bleuetier en corymbe, quelques tiges portent des feuilles dont la marge est jaunie et le limbe est courbé vers le bas, en forme de cuillère. Les entrenoeuds sont courts. La vigueur du plant est moindre et il est plus petit que les plants sains. Le test de laboratoire (PCR) a confirmé la présence d’un phytoplasme dans les tissus. Il s’agit probablement du flétrissement du bleuet connu sous l’appellation 'stunt'.
Sur ce bleuetier en corymbe, quelques tiges portent des feuilles dont la marge est jaunie et le limbe est courbé vers le bas, en forme de cuillère. Les entrenoeuds sont courts. La vigueur du plant est moindre et il est plus petit que les plants sains. Le test de laboratoire (PCR) a confirmé la présence d’un phytoplasme dans les tissus. Il s’agit probablement du flétrissement du bleuet connu sous l’appellation 'stunt'.
Sur ce bleuetier en corymbe, quelques tiges portent des feuilles disposées en rosette dont le limbe est jaune. Les entrenoeuds sont également courts. La vigueur du plant est moindre et il est plus petit que les plants sains. Le test de laboratoire (PCR) a confirmé la présence d’un phytoplasme dans les tissus. Il s’agit probablement du flétrissement du bleuet connu sous l’appellation 'stunt'.
Sur ces tiges de bleuetier en corymbe, on observe une coloration rouge ou jaune à la marge de certaines feuilles. Quelques brûlures marginales sont aussi observables. Plusieurs feuilles sont en forme de cuillère inversée. Les tests de laboratoire ont détecté la présence de phytoplasmes dans l’échantillon. 
Bleuet en corymbe - Phytoplasme du flétrissement du bleuet
Bleuet en corymbe - Phytoplasme du flétrissement du bleuet
Bleuet en corymbe - Phytoplasme du flétrissement du bleuet
Bleuet en corymbe - Phytoplasme du flétrissement du bleuet
Bleuet en corymbe - Phytoplasme du flétrissement du bleuet
Bleuet en corymbe - Phytoplasme du flétrissement du bleuet
Description

Les phytoplasmes sont des bactéries sans paroi cellulaire leur conférant une forme variée (sphérique, allongée, irrégulière) et sans rigidité. Ils vivent dans le système vasculaire (phloème) des plantes et dans les insectes vecteurs. Tous les cultivars de bleuet en corymbe sont sensibles sauf le cultivar Rancocas qui est résistant. Les autres espèces de Vaccinium sont également sensibles. Au champ, les plants sont distribués aléatoirement ou en foyer.

Cycle de la vie

Le phytoplasme du flétrissement du bleuet est transmis par différentes espèces de cicadelles (Scaphytopius sp., Empoasca sp., Limotettix sp. et Macrosteles sp.) et par les boutures provenant de plants infectés. Au Québec, la cicadelle de la pomme de terre (Empoasca fabae) et la cicadelle de l’aster (Macrosteles quadrilineatus) sont les plus fréquemment observées. Les phytoplasmes parasitent de façon obligatoire les insectes vecteurs et le phloème des plantes dans lequel ils se multiplient. Les plants infectés le sont à vie. Les cicadelles arrivent des graminées sur lesquelles elle hiberne au stade d’œuf. Vers la mi-juin, l’émergence des larves coïncide avec l’arrivée dans les champs de graminées d’adultes provenant du sud et transportés par les courants d’air chauds. Les larves et les adultes sont donc présents dans les champs de la mi-juin à la fin août. Au cours de la saison, les adultes colonisent d’autres cultures et infectent les plants lorsqu’elles se nourrissent. Pour transmettre la maladie, il faut que les cicadelles soient déjà porteuses. Les cicadelles s’infectent lorsqu’elles se nourrissent sur des plantes infectées. Une période d’incubation variant entre 2 à 3 semaines est nécessaire pour que les phytoplasmes se multiplient dans les cicadelles et aillent se loger dans ses glandes salivaires. Les phytoplasmes sont injectés dans la plante lorsque le vecteur se nourrit sur un plant sain pendant une période de temps substantielle (min 8 heures) pour pouvoir contaminer le phloème. Tous les facteurs qui rendent les plantes succulentes augmentent les risques de dommage par les cicadelles (pluies abondantes, excès d’azote, etc.).

Symptômes et dommages

Feuille : en forme de cuillère inversée. Jaunissement à la marge et entre les nervures secondaires. Rougissement des feuilles à la fin de l’été et à l’automne.
 
Fruit : de mauvaises qualités (peu de sucre), mûrissent plus tardivement ou pas du tout et le rendement est réduit.
 
Tige : entrenoeuds courts conférant aux tiges une apparence touffue ou en balai de sorcière.
 
Plant : nanisme et manque de vigueur. Les plants affectés sont environ deux fois plus petits que les plants sains.

Ne pas confondre

Sur les feuilles, ne pas confondre ces symptômes avec ceux d'une carence en bore, en calcium ou en manganèse et le virus de la tache annulaire de la tomate (ToRSV).

Méthodes de lutte

Le flétrissement du bleuet est une maladie incurable. Pour empêcher le développement de la maladie, il faut utiliser des plants certifiés et arracher les plants affectés. Dépister régulièrement les bleuetières à l’aide de pièges jaunes englués entre la floraison (début juin) et la fin août. Contrôler les insectes vecteurs après la floraison.

Références et liens

Caruso F. L. & Ramsdell D. C. (Eds) (1995). Stunt. Dans Compendium of Blueberry and Cranberry Diseases. APS Press. The American Phytopathological Society Press, St-Paul, Minnesota. p. 52-53.
 
Converse R. H. (Ed) (1987). Blueberry stunt. Dans Virus diseases of small fruits. United States Department of Agriculture, Agriculture Handbook No. 631. p. 106-108.
 
Lambert L., Laplante G. H., Carisse O. & Vincent C. (2007). Phytoplasme du flétrissement du bleuet en corymbe. Dans Guide de maladies, ravageurs et organismes bénéfiques du fraisier, du framboisier et du bleuetier. CRAAQ (Centre de référence en agriculture et agroalimentaire du Québec). p. 213-214.

https://www.agrireseau.net/Rap/documents/b11pf14.pdf

http://ipm.ncsu.edu/small_fruit/stunt.html