Phytonemus pallidus (Banks)
Oeuf : 0,12 mm; il est de forme elliptique; translucide et lisse.
Larve : environ 0,2 mm à maturité; elle est de couleur blanche, opaque; l’extrémité postérieure du corps se termine avec un élargissement triangulaire.
Adulte : 0,25 mm; le corps est ovale et de couleur beige; les pattes arrière de la femelle sont atrophiées tandis que celles du mâle sont très robustes.
Le tarsonème du fraisier peut produire plusieurs générations par année. Cette espèce hiberne au stade de femelle adulte dans la couronne des plants de fraises. Les femelles pondent plusieurs dizaines d'oeufs sur la surface inférieure du jeune feuillage (environ cinq oeufs par jour). À peine deux semaines suffisent pour compléter leur développement de l'oeuf à l'adulte. Un taux d'humidité élevé est favorable à leur développement. Les populations augmentent généralement à la fin du printemps et au début de l'automne.
Les oeufs de P. pallidus se distinguent de P. latus par la texture de la surface. Elle est lisse chez P. pallidus tandis qu'elle est ornée de tubercules blanchâtres chez P. latus.
Le tarsonème du fraisier, est un important ravageur dans les productions de fraises au Québec. En cas de faibles infestations, les feuilles sont froissées et adoptent une teinte légèrement plus foncée. Lors de fortes infestations, les plantes sont rabougries, les fruits plus petits et bronzés avec des graines proéminentes. Les tarsonèmes peuvent être propagés d'un champ à l'autre par des plants provenant de pépinières infestées, par le vent, par la machinerie et par les humains.
Bien qu'il s'attaque principalement au fraisier, ce tarsonème s'attaque à d'autres plantes cultivées, notamment le poivron. Dans cette culture, il engendre une déformation des poivrons et le développement de cicatrices liégeuses à la base du pédoncule.
Zhang Z. Q. (2003). Mites of greenhouses: identification, biology and control. CABI Publishing, Wallingford, United kingdom, 244 pp.
Cultures Affectées