Plum curculio

Conotrachelus nenuphar (Hbst.)

Charançon de la prune (Conotrachelus nenuphar)_1
Charançon de la prune (Conotrachelus nenuphar)_2
Charançon de la prune (Conotrachelus nenuphar)_3
Charançon de la prune (Conotrachelus nenuphar)_4
Charançon de la prune (Conotrachelus nenuphar)_5
Charançon de la prune (Conotrachelus nenuphar)_6
Charançon de la prune (Conotrachelus nenuphar)_7
Charançon de la prune (Conotrachelus nenuphar)_8
Description

Oeuf : 0,6 mm de long par 0,35 mm de large; la forme est ovale et la couleur blanc crème.
Larve : 9,0 mm à maturité; elle ne possède pas de pattes; la tête est brune et les sutures frontales sont en forme de minaret; le corps est blanc et légèrement recourbé; la plaque thoracique est brun pâle.
Pupe : 4,0 à 7,0 mm; le corps est blanc crème et les yeux sont brun foncé; de petites épines recouvrent le dos; les différentes parties du corps de l'adulte sont visibles.
Adulte : 4,5 à 6,5 mm; le corps est marbré de noir, de brun et de gris; les pièces buccales sont longues et en forme de trompe; une série de gros tubercules est présente sur les élytres.

Cycle vital

Le charançon de la prune produit une génération par année. L'adulte est actif de mai à mi-juillet. À l'aide de ses pièces buccales, la femelle perce un trou dans la pelure d'un jeune fruit en développement avant d'y déposer son oeuf. L'oeuf éclot après quelques jours et la larve commence ensuite à s'alimenter de la chair du fruit. Le développement larvaire s'effectue dans le fruit pendant deux à trois semaines. Ensuite, la larve s'éjecte du fruit pour entamer sa pupaison dans le sol. La nouvelle génération d'adultes émerge au mois d'août. Cette espèce hiberne au stade adulte dans le sol, souvent à la périphérie de vergers.

Dommages

Le charançon de la prune s'attaque à la plupart des arbres fruitiers de la famille des rosacées ainsi qu'au bleuet en corymbe. Ce sont exclusivement les fruits qui sont endommagés par cet insecte.

Les premiers dommages sont occasionnés par la femelle qui perce un trou dans la pelure du fruit avant d'y déposer son oeuf. L'activité de ponte occasionne l'apparition d'une cicatrice en forme de croissant ainsi que d'importantes malformations du fruit attaqué. 

De plus, le développement des larves cause l'apparition de déformations et d'anomalies de coloration ainsi qu'un murissement prématuré et la chute des fruits. Bien que les prunes soient les fruits les plus vulnérables à cet insecte, les pommes, les cerises ainsi que les bleuets sont très à risques de subir des dommages si aucune méthode de lutte n'est effectuée contre ce ravageur.

Références et liens

Chouinard G., Firlej A., Vanoosthuyse F. & Vincent C. (2000). Guide d'identification des ravageurs du pommier et de leurs ennemis naturels. Conseil des productions végétales du Québec inc., Québec, 69 pp.

Lambert L., Laplante G., Carisse O. & Vincent C. (2007). Maladies, ravageurs et organismes bénéfiques du fraisier, du framboisier et du bleuetier. Centre de référence en agriculture et agroalimentaire du Québec, Québec, 343 pp.