Sweetpotato whitefly

Bemisia tabaci

Aleurode tabac (Bemisia tabaci)_1
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Description

Oeuf : 0,18 mm; il est jaune ou brun pâle et de forme ovoïde.
Larve : 0,9 mm à maturité; le corps est jaune verdâtre et possède un pourtour plat; il y a absence de filaments de soie sur les côtés; les yeux sont rouges.
Pupe : cet insecte ne possède pas vraiment de stade pupal, il s’agit plutôt du 4e stade larvaire. Juste avant l’émergence, ce qui est appelé puparium prend une forme plus ronde que la larve de 4e stade.
Adulte : 0,82 à 0,96 mm; le corps est jaune verdâtre; les ailes au repos sont repliées à un angle d’environ 45 degrés, lui donnant un aspect plus élancé que l’aleurode des serres (Trialeurodes vaporariorum).

Cycle vital

L'aleurode du tabac peut produire plusieurs générations par année. La femelle entame la ponte de un à quatre jours après son émergence. Elle vit environ 45 jours et peut pondre plus de 200 œufs. Entre 18 et 24ºC, l'œuf éclot après 12 jours. À ces mêmes températures, le cycle oeuf-adulte dure une quarantaine de jours. Cette espèce passe par quatre stades larvaires avant de devenir adulte. Le premier stade est mobile et porte trois paires de pattes. Les trois stades suivants ont des pattes atrophiées et sont immobiles. Le quatrième stade larvaire est nommé pupe par certains auteurs.

Informations complémentaire

L'espèce Bemisia tabaci comporte plusieurs biotypes différents, dont deux se retrouvent au Québec (biotype B et Q). Le biotype Q présente une résistance à certains insecticides et est principalement observé dans les cultures de poinsettia.

Dommages

L'aleurode du tabac est très polyphage et peut se nourrir de plus de 500 espèces de plantes incluant plusieurs cultures et plantes ornementales. Sous nos latitudes, cet insecte est principalement associé aux serres, dans lesquelles il peut être un ravageur très important. Il est le principal ravageur dans les cultures de poinsettias et un ravageur important dans les cultures de tomates, de poivrons, d'aubergines et de plusieurs cucurbitacées. 

Cet insecte cause des dommages en suçant la sève de ses plantes-hôtes. Lorsque les populations sont élevées, le prélèvement de sève peut être suffisamment important pour causer un arrêt de la croissance de la plante ainsi qu'une perte de rendement. De plus, à cause qu'il excrète du miellat, la présence de cet insecte favorise le développement de fumagine, ce qui nuit à l'activité photosynthétique des plantes. Finalement, cette espèce est vectrice de plus de 60 virus, dont la majorité appartient aux géminivirus.

Références et liens

Capinera J. L. (2001). Handbook of vegetable pests. Academic press, New York, New York, 729 pp.

Cranshaw W. (2004). Garden insects of North America. Princeton University Press, Princeton, New Jersey, 656 pp.

Gill S. & Sanderson J. (1998). Ball identification guide to Greenhouse Pests and Beneficials. Ball Publishing, Batavia, USA, 244 pp.

http://entnemdept.ufl.edu/creatures/veg/leaf/silverleaf_whitefly.htm